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Soldes d’été : Ne ratez pas cette opportunité commerciale !

Boostez vos ventes avec la plateforme Ediware

Les soldes d’été représentent une période clé pour dynamiser vos ventes, écouler vos stocks et raviver l’intérêt de vos clients. Mais pour maximiser vos résultats, une préparation minutieuse est indispensable. Ediware vous offre tous les outils nécessaires pour réussir vos campagnes emailing et capturer toute l’attention de vos prospects.

Pré-soldes : Anticipez l’engouement avec une promotion anticipée

Les pré-soldes sont une stratégie efficace pour attirer les clients avant le lancement officiel des soldes. En envoyant des promotions exclusives avant le début officiel des soldes, vous pouvez créer un sentiment d’urgence tout en augmentant l’engagement des prospects. Voici une suggestion de calendrier pour vos campagnes emailing de promotion des soldes :

Période Action Objectif
10 jours avant les soldes Envoi d’un email teaser Annoncer les réductions à venir et les promotions exclusives des pré-soldes.
7 jours avant les soldes Premier email des pré-soldes avec des réductions spéciales Attirer les clients avec des offres exclusives avant le début officiel des soldes.
3 jours avant les soldes Envoi d’un rappel des pré-soldes Stimuler l’achat avec des rappels des meilleures offres et des produits populaires.
Jour J (début des soldes) Lancement officiel des soldes avec codes promo exclusifs Créer un engouement immédiat avec des réductions importantes et des rappels des offres.

Nettoyez votre base de données pour une meilleure délivrabilité

Avant d’envoyer vos emails, assurez-vous que vos contacts sont à jour. Ediware vous propose le module CleanMyList, un outil puissant pour :

  • Éliminer les adresses invalides (NPAI)
  • Supprimer les désabonnés et contacts inactifs
  • Optimiser votre réputation d’expéditeur pour améliorer la délivrabilité

Un nettoyage efficace garantit que vos emails arrivent directement en boîte de réception, pas en spam.

Créez des emails performants avec notre éditeur intuitif

Avec l’éditeur glisser-déposer d’Ediware, vous pouvez créer des emails professionnels, responsive et adaptés à tous les appareils.

  • Affichez clairement les réductions et promotions
  • Mettez en avant la date de fin des soldes (l’urgence crée l’envie)
  • Assurez-vous que vos CTA (Call To Action) soient visibles dès le début du message.

Automatisez vos campagnes pour gagner en efficacité

Pourquoi vous limiter à un seul envoi ? Avec Ediware, vous pouvez automatiser toute votre séquence de communication :

  • Annoncer le lancement des soldes ou pré soldes.
  • Relancer les contacts qui ont cliqué mais n’ont pas acheté avec un code promo supplémentaire. L’API vous permet de synchroniser vos clients sur la plateforme.
  • Envoyer un rappel de dernière chance à la fin des soldes

Cela vous permet de maximiser l’impact des soldes sans avoir à envoyer manuellement chaque message.

Analysez vos performances pour ajuster en temps réel

Suivez en temps réel les résultats de vos campagnes grâce à des statistiques détaillées disponibles sur votre tableau de bord :

  • Taux d’ouverture et taux de clic
  • Comportement des destinataires (clics, conversions, etc.)
  • Analysez la répartition par segment pour ajuster vos messages en fonction des performances observées

Ajustez vos campagnes sur la base de ces données pour améliorer continuellement vos résultats.

Suivi post-campagne : Capitalisez sur les résultats

Une fois les soldes terminées, il est crucial de suivre les retombées pour maximiser les bénéfices à long terme. Voici quelques actions à entreprendre après la fin de vos campagnes :

  • Suivi des retours clients : Assurez-vous de gérer les retours de manière fluide et d’envoyer des messages personnalisés pour remercier vos clients et leur proposer des offres exclusives.
  • Fidélisation : Exploitez les données des clients acquis pendant les soldes pour créer des campagnes de fidélisation adaptées à leurs préférences et habitudes d’achat.
  • Analyse des performances globales : Comparez vos campagnes aux soldes précédentes pour identifier les points d’amélioration et les actions qui ont généré les meilleurs résultats.

SMS Marketing : Relancez vos clients efficacement

En complément des emails, le SMS marketing peut s’avérer être un outil extrêmement puissant pour augmenter votre trafic en magasin et booster vos conversions. Avec un taux de lecture de plus de 90 % en quelques minutes, le SMS permet de :

  • Rappeler une offre de dernière minute ou des promotions urgentes.
  • Envoyer des notifications géolocalisées pour attirer les clients dans vos magasins physiques.
  • Relancer les clients intéressés mais qui n’ont pas encore effectué leur achat.

Ediware vous permet d’envoyer des SMS personnalisés et parfaitement ciblés, en synchronisation avec vos campagnes email, afin de garantir un impact maximal.

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Marketing par courriel – rédaction du corps de message qui convertit

Dans un environnement professionnel où chaque TPE et agence reçoit en moyenne 50 emails par jour, la rédaction du corps de votre message peut faire toute la différence entre une conversion réussie et un email supprimé. Que vous dirigiez une agence de communication digitale, une TPE de services BtoB ou que vous sous-traitiez la comptabilité ou les ressources humaines, maîtriser l’art de la rédaction email est devenu indispensable.

Le problème ? La plupart des professionnels négligent le corps du message, se concentrant uniquement sur l’objet. Résultat : des taux de conversion qui stagnent autour de 2,3% alors qu’ils pourraient facilement atteindre 5 à 8% avec les bonnes techniques.

Dans ce guide, nous vous dévoilons trois stratégies éprouvées pour transformer vos emails en véritables outils de conversion : aller droit au but, optimiser la lisibilité et enrichir intelligemment votre contenu.

I. Stratégie direct to the point : l’art de la concision

Pourquoi la concision est importante en marketing par courriel

L’attention de vos prospects se mesure en secondes, pas en minutes. Dans le secteur des agences digitales, un professionnel accorde en moyenne 12 secondes à la lecture d’un email avant de décider s’il poursuit ou l’abandonne. Pour les services BtoB, ce délai tombe à 8 secondes seulement. Les sous-traitants en comptabilité disposent d’un peu plus de temps avec 15 secondes, tandis que les professionnels RH accordent généralement 10 secondes.

Cette réalité comportementale impose une règle d’or : votre message principal doit être compréhensible et convaincant en moins de 10 secondes de lecture. Cela ne signifie pas écrire des emails télégraphiques, mais structurer l’information de manière à ce que l’essentiel soit immédiatement perceptible.

Le défi réside dans l’équilibre entre concision et persuasion. Un message trop court peut paraître expéditif et manquer de crédibilité, tandis qu’un email trop long perdra l’attention du lecteur avant d’atteindre son objectif de conversion.

Techniques pour aller droit au but

La structure AIDA adaptée au marketing par courriel :

  • Attention : Premier paragraphe percutant (1 phrase maximum)
  • Intérêt : Bénéfice concret en 2-3 lignes
  • Désir : Preuve sociale ou statistique (1 élément)
  • Action : Call-to-action clair et unique

Exemple concret pour une agence de communication :

« Votre concurrent vient de gagner 3 nouveaux clients grâce à sa stratégie digitale.

Nos clients agences augmentent leur CA de 40% en moyenne avec notre méthode de prospection automatisée.

L’agence Créativ+ a généré 12 prospects qualifiés en 30 jours.

→ Découvrez leur stratégie en 15 minutes [Réserver un appel gratuit]« 

Liste des éléments essentiels à inclure :

  • Une accroche personnalisée au secteur
  • Un bénéfice chiffré
  • Une preuve sociale concrète
  • Un seul call-to-action visible

Erreurs critiques à éviter

Erreur commune Bonne pratique
« Nous sommes ravis de vous présenter… » « Économisez 30% sur votre comptabilité dès demain »
Présentation entreprise de 5 lignes Bénéfice client en 1 phrase
Multiples liens et boutons 1 seul call-to-action principal
Jargon technique complexe Langage simple et direct

II. Optimiser la lisibilité : faciliter l’expérience utilisateur

Principes fondamentaux de lisibilité en emailing

La lisibilité détermine si votre message sera lu jusqu’au bout. Voici les standards à respecter :

Règles de formatage essentielles :

  • Paragraphes : 2-3 lignes maximum
  • Phrases : 15 mots maximum pour 80% du contenu
  • Espacement : 1 ligne vide entre chaque idée
  • Hiérarchie : Titres, sous-titres, puces

Comparatif des performances par format :

Format utilisé Taux de lecture complète Taux de clic
Texte bloc compact 12% 1,8%
Paragraphes courts + puces 67% 4,2%
Structure avec sous-titres 78% 5,6%
Format optimal combiné 89% 7,3%

Techniques de mise en forme avancées

La structure de votre email détermine sa performance. Un format gagnant commence par un titre accrocheur qui interpelle immédiatement le lecteur, suivi d’un paragraphe d’accroche limité à deux lignes maximum. Cette approche permet de capter l’attention sans perdre le lecteur dans des détails prématurés.

Le cœur du message doit présenter le bénéfice principal accompagné de trois points clés maximum. Cette limitation n’est pas arbitraire : au-delà de trois éléments, le cerveau humain peine à hiérarchiser l’information et l’impact persuasif diminue. Chaque point doit être formulé comme un bénéfice concret, pas comme une caractéristique technique.

La transition vers l’action s’effectue par un paragraphe de liaison d’une ligne qui prépare psychologiquement le lecteur à l’engagement. La preuve sociale, qu’elle soit sous forme de citation client ou de statistique, renforce la crédibilité juste avant l’appel à l’action. Enfin, un post-scriptum peut ajouter une information complémentaire ou créer un sentiment d’urgence.

Optimisation mobile-first

Avec plus de 68% des emails professionnels lus sur mobile, l’optimisation mobile n’est plus optionnelle :

Spécifications techniques mobiles :

Élément Dimension optimale Pourquoi
Largeur email 320-480px Affichage universel
Taille bouton 44x44px minimum Facilité de clic
Police minimum 14px Lisibilité sans zoom
Espacement lignes 1.4 à 1.6 Confort de lecture

III. Enrichir le contenu : Créer de la valeur ajoutée

Stratégies de contenu pour le marketing par courriel

L’enrichissement du contenu transforme un simple email en ressource précieuse que vos prospects conservent et partagent. Cette approche diffère selon votre secteur d’activité. Les agences digitales performent mieux avec des contenus axés sur les tendances et innovations, présentés sous forme d’infographies accompagnées de données exclusives. Un titre comme « 5 statistiques qui transforment le SEO en 2025 » génère naturellement plus d’engagement qu’une présentation de services classique.

Pour les TPE de services BtoB, l’accent doit porter sur le retour sur investissement et l’efficacité opérationnelle. Les études de cas chiffrées créent un impact émotionnel fort car elles projettent le prospect dans une réussite tangible. L’exemple d’un « Client X qui augmente son chiffre d’affaires de 150% en 6 mois » parle directement aux préoccupations du dirigeant de TPE.

Les sous-traitants en comptabilité trouvent leur force dans les contenus liés à la conformité et la sécurité. Un guide pratique type « Checklist fiscale 2025 » répond à une angoisse récurrente et positionne l’expéditeur comme expert de confiance. Les sous-traitants RH, quant à eux, excellent avec des templates et conseils réglementaires, comme un « Modèle d’entretien annuel conforme » qui apporte une valeur immédiate.

Formats d’enrichissement performants

Hiérarchie d’efficacité des contenus enrichis :

  1. Témoignages clients authentiques (taux d’engagement +340%)
  2. Données exclusives sectorielles (taux d’engagement +280%)
  3. Templates et outils pratiques (taux d’engagement +195%)
  4. Études de cas détaillées (taux d’engagement +165%)
  5. Infographies synthétiques (taux d’engagement +120%)

Exemple d’enrichissement pour sous-traitant RH :

« Nouveau : Baromètre des Salaires 2025 [Secteur Tech] »

Voici les 3 insights exclusifs de notre étude sur 2 847 entreprises :

Développeur Senior : +12% vs 2024 (moyenne 58k€) • Chef de projet digital : +8% vs 2024 (moyenne 48k€)
Data Analyst : +15% vs 2024 (moyenne 45k€)

→ [Télécharger l’étude complète (PDF gratuit)]

Bonus : Template de grille salariale Excel inclus

Automatisation et séquences enrichies

Scénario de nurturing par secteur :

Pour agences de communication (séquence 5 emails) :

  • Email 1 : Diagnostic gratuit + outil d’audit
  • Email 2 : Cas client similaire + ROI chiffré
  • Email 3 : Tendance sectorielle + analyse
  • Email 4 : Template stratégique + guide
  • Email 5 : Offre personnalisée + urgence

Triggers comportementaux performants :

Action du prospect Email automatique déclenché Taux de conversion moyen
Téléchargement ressource Email avec contenu complémentaire 8,4%
Visite page tarifs Témoignage client + offre 12,1%
Abandon formulaire Simplification + réassurance 6,7%
Ouverture sans clic Reformulation bénéfice 4,8%

IV. Mise en pratique sectorielle

Marketing par courriel pour agences de communication

Positionnement expertise – Template type :

Objet : Agence [Ville] : +180% de prospects en 60 jours

Bonjour [Prénom],

L’agence Créativ+ (Nantes) saturait à 80% de capacité. Problème : comment grandir sans embaucher ?

Notre solution en 3 étapes : • Automatisation prospection (gain : 15h/semaine) • Optimisation tunnel conversion (+180% prospects) • Scaling équipe virtuelle (coût : -40%)

Résultat : 12 nouveaux clients en 60 jours

→ [Voir leur stratégie complète – 15 min]

Checklist spécifique agences :

  • [ ] Mentionner un concurrent ou cas similaire
  • [ ] Chiffrer le gain de temps ou CA
  • [ ] Proposer audit ou diagnostic gratuit
  • [ ] Utiliser vocabulaire métier (ROI, conversion, scaling)

Stratégies emailing pour TPE de services BtoB

Approche relationnelle personnalisée :

Les TPE BtoB misent sur la proximité et la relation de confiance. Voici la structure optimale :

Framework « Partenaire de Confiance » :

[Contexte personnel/local]
   ↓
[Problème spécifique métier]
   ↓
[Solution éprouvée + preuve]
   ↓
[Next step simple et humain]

Exemple concret – TPE conseil en gestion :

Bonjour M. Martin,

Félicitations pour l’extension de votre showroom avenue Foch !

Cette croissance soulève souvent une question : comment optimiser la trésorerie sans complexifier la gestion ?

3 leviers que nous activons pour nos clients retail : • Négociation délais fournisseurs (+30 jours moyenne) • Optimisation cycle de facturation (-15 jours) • Mise en place reporting hebdomadaire automatisé

Résultat client similaire : +€47k de trésorerie disponible

Intéressé par un audit gratuit de 30 minutes ? Répondez simplement « OUI » à cet email.

Emailing pour sous-traitants spécialisés

Comptabilité : Confiance et expertise

Le secteur comptable exige une approche rassurante et professionnelle :

Points de différenciation à intégrer :

  • Certifications et agréments
  • Expertise sectorielle précise
  • Réactivité et disponibilité
  • Outils digitaux maîtrisés

Template sous-traitant comptable :

Objet : Cabinet [Ville] : Télédéclaration TVA automatisée

Bonjour,

Nouveau service pour cabinets comptables : Sous-traitance télédéclarations TVA avec garantie 48h

Votre gain : • Libération 12h/mois par collaborateur • Zéro retard de déclaration (engagement contractuel) • Tarif : 40% moins cher qu’un temps plein

Nos références : ✓ Expert-comptable depuis 15 ans ✓ Agrément n°2024-XX-XXX
✓ 47 cabinets partenaires

→ [Test gratuit sur 3 dossiers]

RH : Humanisation et conformité

Structure spécifique RH :

  • Enjeu humain en accroche
  • Aspect réglementaire rassurant
  • Bénéfice opérationnel concret
  • Approche partenariale

Exemple sous-traitant RH :

Nouvelle réglementation handicap : êtes-vous à jour ?

Depuis janvier 2025, les sanctions AGEFIPH ont été durcies. Risque : jusqu’à 8 000€ d’amende par salarié non déclaré.

Notre service de mise en conformité : • Audit DOETH complet (2h maximum) • Déclaration automatisée conforme • Suivi réglementaire permanent

Tarif : 89€/mois pour entreprises -50 salariés

→ [Audit gratuit – Prise RDV en ligne]

V. Mesurer et optimiser ses campagnes

KPIs essentiels du marketing par courriel

Tableau de bord performance par secteur :

Secteur Taux d’ouverture cible Taux de clic cible Taux de conversion cible ROI moyen
Agences digitales 28-35% 4,5-7% 2,8-4,2% 420%
Services BtoB 22-28% 3,2-5,1% 1,9-3,4% 380%
Sous-traitance compta 32-38% 5,8-8,2% 3,1-5,7% 520%
Sous-traitance RH 25-31% 4,1-6,3% 2,4-4,1% 450%

Métriques avancées par audience

Indicateurs comportementaux clés :

  • Temps de lecture moyen : 45-60 secondes (optimal)
  • Taux de transfert : 8-12% (viralité)
  • Taux de réponse directe : 2-4% (engagement)
  • Score de delivrabilité : >95% (inbox)

Tests A/B prioritaires :

Élément testé Impact sur conversion Fréquence recommandée
Objet email +45% maximum Chaque envoi
CTA principal +67% maximum Mensuel
Moment d’envoi +23% maximum Trimestriel
Longueur message +34% maximum Bimestriel

Outils d’analyse et d’optimisation

Le choix de votre plateforme d’emailing détermine largement le succès de vos campagnes de marketing par courriel. Une solution efficace doit combiner simplicité d’utilisation et fonctionnalités avancées, particulièrement pour les TPE et agences qui n’ont pas toujours des ressources techniques dédiées.

Les critères essentiels incluent une interface intuitive qui permet de créer rapidement des campaigns professionnelles, des templates responsives qui s’adaptent automatiquement aux différents écrans, et un système d’automatisation capable de gérer des séquences complexes sans intervention manuelle. L’analytics en temps réel reste indispensable pour ajuster rapidement les campagnes en cours.

Ediware répond parfaitement à ces exigences avec une approche spécialement conçue pour le marché français. La plateforme intègre tous les outils nécessaires dans une interface unifiée : éditeur drag-and-drop, segmentation avancée, tests A/B automatisés et reporting détaillé. Le support client en français et la garantie de délivrabilité premium complètent un écosystème pensé pour maximiser les résultats des TPE et agences.

Checklist optimisation mensuelle :

👉 Nettoyer base emails (rebonds, inactifs)
👉 Analyser heat maps des emails
👉 Tester 2 variants de CTA
👉 Segmenter selon comportement
👉 Ajuster fréquence d’envoi
👉 Contrôler score sender

Pour conclure

La rédaction du corps de message en marketing par courriel n’est plus un art, mais une science précise. Les trois stratégies que nous avons détaillées – concision stratégique, lisibilité optimisée et enrichissement intelligent – peuvent transformer vos résultats en quelques semaines.

Récapitulatif des gains potentiels :

  • Taux d’ouverture : +45% avec concision adaptée
  • Taux de clic : +67% avec lisibilité optimale
  • Taux de conversion : +89% avec contenu enrichi

L’adaptation sectorielle reste la clé du succès. Une agence digitale ne communique pas comme un sous-traitant comptable, et vos emails doivent refléter cette spécificité.

Votre prochaine étape ? Choisissez un des templates présentés, adaptez-le à votre activité et testez-le sur votre prochaine campagne. Les résultats vous surprendront.

Ressources complémentaires

Checklist pré-envoi : 10 points de contrôle

✅ Objet : 6-8 mots, bénéfice clair
✅ Expéditeur : Nom + entreprise reconnaissables
✅ Accroche : 1 phrase, bénéfice immédiat
✅ Structure : Paragraphes courts, puces, espacement
✅ CTA : 1 seul, visible, actionnable
✅ Mobile : Test affichage smartphone
Personnalisation : Prénom + contexte si possible
Preuve sociale : Témoignage, chiffre, référence
P.S. : Information complémentaire ou urgence
Signature : Contact direct, liens utiles

Templates prêts à l’emploi

Template Agence Communication :

Objet : [Ville] Agence : +[%] prospects en [délai]

Bonjour [Prénom],

[Accroche concurrent/marché local]

Notre méthode [nom] génère :
• [Bénéfice 1] (+[chiffre]%)
• [Bénéfice 2] (gain : [temps/argent])  
• [Bénéfice 3] (coût : -[%])

Résultat client : [métrique concrète]

→ [CTA découverte stratégie]

P.S. [Bonus ou urgence]

Template TPE Services BtoB :

Objet : [Entreprise] : [problème] résolu ?

Bonjour M./Mme [Nom],

[Contexte personnalisé/local observé]

[Question/problème métier spécifique]

3 solutions que nous appliquons :
• [Solution 1] ([gain])
• [Solution 2] ([gain])
• [Solution 3] ([gain])

Client similaire : [résultat chiffré]

Intéressé par [offre discovery] ?
→ Répondez "OUI" à cet email

Cordialement,
[Signature]
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Emailing et protection des données : on vous explique simplement

L’emailing reste l’un des canaux les plus efficaces pour communiquer avec ses prospects et clients. Mais en Europe, son usage est encadré par des règles strictes visant à protéger les données personnelles. Entre le RGPD et la directive ePrivacy, il ne suffit plus simplement d’avoir une liste d’emails : il faut aussi s’assurer que les contacts ont donné leur consentement, que leurs données sont sécurisées, et que chaque envoi respecte les lois en vigueur. Se conformer, ce n’est pas juste éviter les sanctions : c’est aussi renforcer la confiance et la qualité de vos relations clients.

1. Les deux piliers de la réglementation

1.1. Le RGPD : la base de toute collecte de données en Europe

Depuis 2018, le Règlement général sur la protection des données (RGPD) est le texte de référence en matière de protection des données personnelles dans l’Union européenne. Il s’applique à toute organisation, européenne ou non, dès lors qu’elle traite des données relatives à des résidents de l’UE, ce qui inclut bien entendu les campagnes emailing.

Le RGPD couvre toute information permettant d’identifier directement ou indirectement une personne : nom, prénom, adresse email, comportement de navigation, etc. En clair, chaque envoi d’email marketing à un particulier européen relève du RGPD.

Principes fondamentaux à respecter :

  • Licéité, loyauté, transparence : les destinataires doivent être clairement informés de l’usage de leurs données.

  • Minimisation : seules les données strictement nécessaires doivent être collectées (ex. : email, prénom).

  • Durée de conservation limitée : inutile de garder des contacts inactifs pendant des années.

  • Sécurité et confidentialité : vos bases de données doivent être protégées contre les fuites ou accès non autorisés.

Quelles bases légales pour envoyer des emails ?

Deux options principales sont prévues par le RGPD :

  1. Le consentement explicite 
    Le destinataire donne son accord librement et en toute connaissance de cause. Ce consentement doit être actif (case décochée par défaut), et documenté (preuve à conserver).

  2. L’intérêt légitime 
    Dans certains cas (notamment en B2B ou pour les clients existants), l’entreprise peut justifier l’envoi sans consentement formel, si elle démontre que cela ne porte pas atteinte aux droits du destinataire. Cela nécessite un test de mise en balance des intérêts, qui doit être formalisé.

💡 Conseil pratique : en l’absence de relation préexistante ou de contexte B2B, le consentement explicite reste la voie la plus sûre.

1.2. La directive ePrivacy : le cadre spécifique aux communications électroniques

Moins médiatisée que le RGPD, la directive “Vie privée et communications électroniques”, souvent appelée ePrivacy, vient compléter le RGPD en encadrant les modalités de communication : emails, SMS, cookies, etc. Elle pose les règles du jeu pour la prospection électronique et le recueil du consentement via les sites web.

Contrairement au RGPD, cette directive n’est pas directement applicable : elle est transposée dans les lois nationales, ce qui entraîne des variations d’un pays à l’autre. Cela rend la conformité plus complexe pour les campagnes emailing à échelle européenne.

Consentement et prospection : les grandes lignes

  • En principe, le consentement préalable est obligatoire pour envoyer un email commercial à un particulier.

  • Ce consentement doit être clair, libre, spécifique et éclairé, et donné via une action explicite (ex. : cocher une case, valider un formulaire).

  • Certains pays exigent un double opt-in (ex. : Allemagne, parfois la France), c’est-à-dire une confirmation de l’adresse email par un clic dans un email de validation.

  • D’autres tolèrent le soft opt-in dans des conditions strictes : si la personne est déjà cliente, et que le message concerne des produits ou services similaires.

🔎 Exemple : en France, l’article L34-5 du Code des postes et des communications électroniques reprend cette logique, avec une exception pour les clients existants, à condition de leur offrir une possibilité simple de se désabonner.

Depuis plusieurs années, Ediware a pris des mesures rigoureuses pour assurer la protection des données personnelles de ses clients et partenaires. Grâce au Privacy Protection Pact, l’entreprise garantit une conformité continue aux exigences du RGPD et des directives ePrivacy, assurant ainsi la sécurité, la transparence et le respect des consentements dans toutes ses opérations, y compris les campagnes emailing.

2. Les bonnes pratiques pour collecter et gérer les consentements

Pour envoyer des campagnes emailing en conformité avec la réglementation européenne, il est essentiel de respecter certaines bonnes pratiques, notamment lors de la collecte et de la gestion du consentement des utilisateurs. Voici les points clés à mettre en place :

Formulaire structuré et informatif

Dès le départ, votre formulaire d’inscription doit indiquer de façon simple et compréhensible pourquoi vous collectez l’adresse email. Est-ce pour envoyer une newsletter, des offres commerciales, des enquêtes de satisfaction ? Dites-le clairement.
Assurez-vous que chaque finalité est bien identifiée, et évitez les cases pré-cochées. L’internaute doit faire un choix actif pour donner son accord. Par exemple, il peut cocher lui-même une ou plusieurs cases selon les types de messages qu’il souhaite recevoir.

Le double opt-in : un gage de fiabilité

Bien qu’il ne soit pas obligatoire, le double opt-in est fortement conseillé. Il s’agit d’envoyer un email de confirmation après l’inscription, demandant à l’utilisateur de cliquer sur un lien pour valider son choix. Cela vous garantit que l’adresse est valide et que le consentement a bien été donné. C’est aussi une bonne protection en cas de contrôle ou de plainte.

Gestion des préférences

Offrir un centre de préférences permet à vos abonnés de mieux contrôler ce qu’ils reçoivent. Ils peuvent y choisir la fréquence des messages (hebdomadaire, mensuelle…), le type de contenu (actualités, promotions, événements), ou encore modifier leurs coordonnées. Cela améliore l’expérience utilisateur et diminue les désabonnements.

Un désabonnement simple et rapide

Chaque email marketing que vous envoyez doit comporter un lien de désinscription visible, généralement en bas du message. Ce lien doit fonctionner en un seul clic, sans étapes compliquées. Dès qu’une personne se désabonne, vous devez interrompre les envois dans les 24 heures. Cela montre que vous respectez ses choix et contribue à préserver votre réputation d’expéditeur.

3. Sécurisation et conservation des données

Une fois que vous avez collecté les adresses email de vos contacts, il est important de les protéger. En effet, en cas de fuite ou de mauvaise gestion, vous engagez non seulement votre responsabilité juridique, mais aussi votre crédibilité.

Tout d’abord, vos bases de données doivent être chiffrées. Cela signifie qu’elles doivent être protégées par des protocoles de sécurité comme TLS/SSL lors des échanges, et idéalement chiffrées également au repos (dans vos serveurs ou outils de CRM). Cela empêche toute personne non autorisée d’y accéder.

Ensuite, limitez l’accès à ces données. Seules les personnes habilitées, comme votre chargé de communication ou votre prestataire marketing, doivent pouvoir consulter ou manipuler les listes d’emails. Pour cela, mettez en place des droits d’accès restreints et évitez les partages non contrôlés.

Enfin, n’oubliez pas que vous ne pouvez pas conserver les données indéfiniment. Il est recommandé de supprimer les contacts inactifs depuis plus de 2 à 3 ans, à moins qu’ils n’aient exprimé un nouvel intérêt. Cela fait partie des obligations de “minimisation” et de conservation limitée prévues par le RGPD.

4. Exigences nationales spécifiques : un cadre qui varie en Europe

Même si le RGPD est commun à tous les pays de l’Union européenne, les règles précises d’email marketing peuvent varier légèrement selon les États membres, notamment à cause de la transposition locale de la directive ePrivacy.

Voici quelques exemples à connaître si vous envoyez des emails à des contacts dans différents pays européens :

Pays Opt-in requis Particularités locales
France Oui La CNIL recommande fortement l’usage du double opt-in pour prouver le consentement.
Allemagne Oui Le cadre est très strict : l’absence de preuve formelle de consentement peut mener à des amendes importantes.
Espagne Oui Il est obligatoire de conserver une trace du consentement donné par l’utilisateur.
Belgique Oui Toute communication marketing doit être basée sur un consentement explicite, même en cas de relation client existante.

Cela signifie que, même si vous êtes basé dans un seul pays, vous devez adapter vos pratiques si vous avez des abonnés à l’étranger. Pour rester en conformité, il est souvent plus simple d’appliquer les standards les plus stricts (comme le double opt-in et l’archivage des preuves) à l’ensemble de vos envois.

Pour Conclure

Respecter la législation sur l’emailing en Europe est essentiel pour éviter les sanctions et bâtir une relation durable avec ses contacts. Mais au-delà des obligations légales, c’est aussi l’opportunité d’adopter des outils plus performants et sécurisés.

Plutôt que de collecter et d’envoyer vos emails vous-même, il est fortement recommandé de passer par un routeur d’emailing professionnel. Ces plateformes offrent bien plus qu’un simple envoi : elles gèrent automatiquement les consentements, les désabonnements, le double opt-in, la sécurité des données et la traçabilité des campagnes. Elles s’adaptent aux évolutions réglementaires et vous évitent les erreurs techniques ou juridiques.

En clair, un routeur pro, c’est plus de conformité, plus de fiabilité, et un vrai gain de temps, tout en améliorant la délivrabilité et les performances de vos campagnes. Une solution à la fois stratégique et rassurante pour toute entreprise soucieuse de faire les choses dans les règles… et efficacement.

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Relance emailing : exploitez le potentiel de vos cliqueurs

Pourquoi se focaliser sur les « cliqueurs » ?

Vous avez soigné l’objet de votre email, peaufiné le contenu, segmenté votre base avec précision ; au final, une partie de vos contacts ont cliqué. Ce geste simple révèle pourtant un signal puissant : l’envie d’en savoir plus. Pourtant, trop d’entreprises laissent refroidir cette piste chaude, faute d’un plan de relance clair. Résultat : un prospect prêt à passer à l’action disparaît, la conversion stagne, la délivrabilité plafonne.

Relancer vos cliqueurs, c’est capitaliser sur l’intérêt déjà exprimé tout en préservant la pression commerciale sur le reste de la base. Mieux : exécutée avec méthode, la séquence de relance nourrit la relation, améliore votre réputation d’expéditeur et réduit votre coût d’acquisition.

Dans cet article, vous découvrirez :

  • comment qualifier et segmenter votre audience pour parler au bon contact ;

  • le timing idéal pour maximiser l’engagement (cadence « 1-4-11 ») ;

  • trois formats d’email qui transforment l’attention en action ;

  • les automatisations clés à mettre en place dans Ediware pour ne rien laisser au hasard ;

  • les KPI à suivre et les erreurs à éviter pour maintenir une délivrabilité optimale.

Préparez-vous à transformer un simple clic en véritable opportunité commerciale.

1. Qui sont vos « cliqueurs » ?

1.1 – Définition et critères de qualification

Un cliqueur n’est pas un simple ouvreur : c’est un contact qui a ouvert et cliqué au moins une fois sur un lien dans votre email.
Ces deux actions conjuguées révèlent :

  • Un intérêt explicite pour votre sujet ou votre offre ;

  • Une curiosité active : il veut découvrir ce qui se cache derrière le lien.

À retenir : un cliqueur n’est plus un prospect froid ; il bascule dans la catégorie des leads chauds, prêts à être nourris ou convertis.

1.2 – La valeur business d’un prospect chaud

Pourquoi concentrer vos efforts sur eux ?

  • Taux de conversion supérieur : d’après les données internes d’Ediware, les cliqueurs convertissent 2 à 3 fois plus que la moyenne de la base.

  • Coût d’acquisition réduit : chaque euro investi dans un cliqueur rapporte davantage que le même euro engagé en prospection large.

  • Impact positif sur la délivrabilité : adresser un segment engagé renforce la réputation de votre domaine auprès des FAI.

1.3 – Un traitement sur-mesure indispensable

Traiter un cliqueur comme un abonné lambda, c’est prendre le risque de :

  • diluer son attention dans une communication générique ;

  • manquer l’occasion de répondre à ses questions immédiates ;

  • voir son intérêt se refroidir au profit d’un concurrent plus réactif.

Votre mission : repérer ces signaux, isoler le segment et bâtir une séquence de relance adaptée – timing, contenu, ton. Vous maintenez ainsi la conversation au moment précis où le prospect est prêt à avancer.

2. Segmenter efficacement avant de relancer

2.1 – Extraire le segment « A cliqué » dans votre plateforme

Pour commencer, il est essentiel d’isoler, dans votre outil d’emailing, tous les contacts qui ont manifesté cet engagement précieux. En pratique, la plupart des plateformes – Ediware comprise – proposent un filtre « a cliqué sur… ». Ainsi, vous repérez en quelques secondes les destinataires concernés. Dès que ce segment est créé, pensez à le sauvegarder, afin de pouvoir l’enrichir ou l’exclure facilement par la suite.

2.2 – Affiner la segmentation : liens, contexte et phase du tunnel

Ensuite, il ne suffit pas de savoir qui a cliqué ; encore faut-il comprendre sur quoi il a cliqué et dans quelles conditions :

  • Type de lien : un clic sur une fiche‐produit n’a pas la même signification qu’un clic vers un article de blog.

  • Device et horaire : par ailleurs, un clic mobile, tard le soir, peut indiquer une consultation rapide ; à l’inverse, un clic desktop en pleine matinée suggère une démarche plus posée.

  • Stade de maturité : de plus, si ce contact se trouvait déjà dans votre funnel (ex. : essai gratuit en cours), le suivi doit être calibré en conséquence.

En combinant ces paramètres, vous évitez d’envoyer le même message à tout le monde ; vous adaptez l’angle, le vocabulaire et le degré d’urgence à chaque profil.

2.3 – Nettoyer et enrichir les données pour une personnalisation avancée

Enfin, avant de déclencher la moindre séquence, assurez-vous que les informations associées à chaque contact sont fiables. Ainsi :

  1. Vérifiez les champs clés (prénom, société, secteur) ; un prénom mal orthographié brise immédiatement l’effet de personnalisation.

  2. Complétez les données manquantes, par exemple via une API d’enrichissement ou un appel téléphonique rapide.

  3. Écartez les doublons ou les adresses suspectes ; vous préserverez ainsi votre réputation d’expéditeur.

Grâce à un segment propre et riche, vous pourrez, dans la phase suivante, tisser un discours sur-mesure ; en conséquence, le destinataire aura réellement l’impression que ce message a été écrit pour lui – et non pour une liste impersonnelle.

3. La cadence idéale :
le rythme « 1-4-11 »

Relancer au bon moment n’est pas qu’une question de calendrier ; c’est avant tout un levier psychologique. Autrement dit, il s’agit de réapparaître au moment précis où le prospect se souvient encore de vous, sans pour autant se sentir harcelé. Pour y parvenir, la méthode la plus éprouvée demeure la séquence « 1-4-11 », c’est-à-dire :

Étape Délai après le clic Intention principale Résultat recherché
Relance 1 – Rappel Jour + 1 Valider l’intérêt, lever les premières objections Réponses directes
Relance 2 – Apport de valeur Jour + 4 ou + 5 Prouver votre expertise grâce à un contenu concret Nouveaux clics / téléchargements
Relance 3 – Urgence douce Jour + 11 ou + 12 Inciter à l’action avant la clôture de l’offre Prises de rendez-vous / ventes

3.1 – Pourquoi relancer dès le lendemain ?

Tout d’abord, un rappel dans les 24 heures permet de capitaliser sur la mémoire fraîche du prospect. En effet, son clic prouve qu’il a déjà accordé quelques secondes à votre proposition ; lui tendre la main aussitôt renforce l’impression de service client réactif.

3.2 – Quatre jours plus tard : nourrir la réflexion

Ensuite, laisser passer trois à quatre jours ouvre une parenthèse propice à la réflexion. Pendant ce laps de temps, votre contact peut comparer, consulter ses collègues ou simplement digérer l’information. Le deuxième email arrive alors comme une ressource bienvenue : étude de cas, guide pratique, témoignage client… Ainsi, vous poursuivez la conversation sans pression inutile.

3.3 – Relancer une dernière fois une semaine après

Enfin, au onzième ou douzième jour, le prospect risque de passer à autre chose. Introduire une notion d’urgence légère (« il ne reste que trois créneaux de démo cette semaine ») l’aide à prendre une décision, tout en restant respectueux. De plus, cette échéance fixe un cadre : si la personne ne répond pas, vous pourrez la basculer dans un nurture plus espacé, sans risquer l’irritation.

3.4 – Ajuster selon votre cycle de vente

Bien entendu, ce rythme n’est pas gravé dans le marbre. Par exemple, dans le logiciel B2B à forte valeur, un cycle d’achat plus long peut justifier un décalage : J + 2, J + 7, puis J + 14. À l’inverse, pour une offre promotionnelle limitée, une relance dès J + 3 puis J + 6 peut s’avérer plus pertinente. Ainsi, l’essentiel est de rester cohérent avec :

  • le prix et la complexité de l’offre ;

  • la saison (période de vacances, salons professionnels) ;

  • le comportement observé lors du premier clic (durée sur la page, nouvelle visite, etc.).

En résumé, la cadence « 1-4-11 » forme une ossature fiable ; à vous de la moduler pour épouser les attentes de votre audience.

4. Trois formats de relance qui convertissent

Après avoir défini le bon tempo, il est temps de choisir le bon message. En pratique, trois modèles d’email ressortent comme les plus efficaces ; chacun possède un objectif précis et un ton adapté. Ainsi, vous avancez pas à pas vers la conversion sans jamais lasser votre prospect.

4.1 – Relance 1 : le rappel personnalisé (plain-text)

Dès le lendemain, vous envoyez un message court, écrit sous format texte (comme un courriel individuel). De cette façon, vous renforcez la proximité avec le prospects.

  • Objet : « Puis-je répondre à vos questions ? »

  • Structure :

    1. Accroche personnelle : « Bonjour {Prénom}, j’ai remarqué votre intérêt pour… »

    2. Proposition d’aide : « Souhaitez-vous un exemple, une démo ou un devis ? »

    3. CTA minimaliste : bouton ou simple invite à répondre.

Résultat attendu : déclencher une conversation directe, lever les freins éventuels et confirmer la pertinence de votre offre.

4.2 – Relance 2 : l’apport de valeur (guide, étude de cas, webinar)

Quatre ou cinq jours plus tard, vous revenez avec du contenu concret. Autrement dit, vous passez du discours commercial à la preuve par l’exemple.

  • Objet : « [Guide PDF] 3 bonnes pratiques pour {objectif du prospect} »

  • Contenu :

    • résumé des trois points clés ;

    • lien de téléchargement vers le guide, la vidéo ou l’étude de cas ;

    • pont vers l’action : « Si vous souhaitez appliquer ces idées à votre contexte, réservez un appel ici. »

Grâce à cette approche, vous positionnez votre marque comme experte et généreuse, tout en faisant progresser le prospect dans sa réflexion.

4.3 – Relance 3 : l’urgence douce (places limitées, fin de promo)

Lorsque l’échéance approche, un levier d’urgence mesuré pousse à la décision. Cependant, il s’agit de rester honnête ; l’offre ou le créneau limité doit être réel.

  • Objet : « Il reste 2 créneaux de démo cette semaine »

  • Message :

    1. Rappel du bénéfice majeur ;

    2. Indication de rareté : « Agenda presque complet, je peux encore vous recevoir jeudi à 10 h ou 14 h. »

    3. Lien de réservation via un calendrier ou réponse directe.

Ainsi, vous créez une dynamique de passage à l’action sans agressivité.

4.4 – Objets performants & bonnes pratiques de copywriting

Afin de maximiser l’ouverture et le clic :

Type de relance Objet testé et performant Pourquoi ça marche
Rappel perso « Un détail à éclaircir ? » Curiosité + ton service client
Contenu expert « [Cas client] +34 % de leads qualifiés en 30 jours » Preuve chiffrée, valeur immédiate
Urgence douce « Dernier jour pour profiter de {avantage} » Cadre temporel clair, bénéfice répété

Par ailleurs, gardez ces principes :

  • une seule idée par email ;

  • un CTA unique et visible ;

  • un langage concret, orienté bénéfice ;

  • une longueur modérée (100 – 150 mots) pour rester lisible sur mobile.

En combinant ces trois formats, vous offrez une progression logique : d’abord l’aide, ensuite la valeur, enfin la décision. De cette manière, votre séquence respecte la psychologie du lecteur tout en servant vos objectifs de conversion.

5. Personnalisation et design : parler vraiment à la bonne personne

Relancer, c’est bien ; relancer avec pertinence, c’est encore mieux. Autrement dit, chaque détail – du prénom affiché aux couleurs du bouton – peut renforcer (ou briser) la connexion avec votre lecteur.
Voici comment procéder, étape par étape.

5.1 – Utiliser les variables dynamiques avec finesse

Tout d’abord, la personnalisation ne se résume pas à insérer « {Prénom} » dans l’objet d’un email. Vous pouvez – et devez – aller plus loin :

  • Offre consultée : « J’ai vu que vous aviez téléchargé le guide {Nom du guide} » ; ainsi, vous montrez que vous suivez réellement son parcours.

  • Point sensible identifié : grâce au champ Pain Point, vous adaptez la promesse : « …pour optimiser vos coûts logistiques ».

  • Phase du tunnel : si le prospect a déjà demandé une démo, rappelez-le ; à l’inverse, proposez‐la quand il n’a encore franchi aucun pas.

Astuce Ediware : dans le constructeur de message, vous pouvez chaîner plusieurs champs conditionnels (par exemple Secteur ET Lien cliqué). Dès lors, la version finale paraît rédigée spécialement pour chaque destinataire.

5.2 – Adopter le bon ton et un storytelling cohérent

Ensuite, la personnalisation passe aussi par le style d’écriture. En effet, un directeur financier et un responsable marketing ne réagissent pas aux mêmes arguments.
Par conséquent :

  1. Choisissez le vocabulaire qui fait écho au quotidien de votre cible ; évitez le jargon inutile.

  2. Racontez une mini-histoire : « Comme vous, Claire, directrice marketing chez X, hésitait… ». Cette technique permet de projeter le lecteur dans une situation similaire.

  3. Alternez formats : témoignage client, métaphore, chiffre marquant ; de plus, variez le rythme des phrases pour maintenir l’attention.

5.3 – Soigner le design : responsive, lisible, sans friction

Enfin, même le meilleur texte peut échouer si la mise en page décourage la lecture.
À ce titre :

  • Priorisez la lecture mobile : 50 % + des emails sont ouverts sur smartphone. Veillez donc à une largeur max de 600 px et à des boutons d’au moins 44 × 44 px.

  • Conservez un seul CTA visible, placé au-dessus de la ligne de flottaison. Plus le choix est simple, plus la décision est rapide.

  • Limitez les images lourdes ; ainsi, l’email se charge vite même en 4 G. Utilisez plutôt des espaces blancs pour aérer.

  • Contraste et typographie : du texte gris clair sur fond blanc fatigue la vue ; préférez un gris anthracite (#333) et une police sans-serif lisible (Arial, Verdana).

Bon à savoir : Ediware embarque un « mode aperçu responsive » ; profitez-en pour vérifier l’affichage sur iOS, Android et Outlook avant l’envoi.

5.4 – Réduire les frictions jusqu’au clic final

En outre, chaque micro-interaction influence la conversion :

Point d’attention Bonne pratique Pourquoi c’est efficace
Pré-en-tête Résumer la promesse en 35 car. Le lecteur scanne la boîte de réception ; il comprend instantanément la valeur.
Liens secondaires Les transformer en simple texte gris. Le regard se focalise sur le CTA principal, sans distraction.
Formulaire de l’offre 3 champs maximum (e-mail, prénom, entreprise). Moins de champs = plus de soumissions ; vous complétez plus tard si besoin.

En appliquant ces principes, vous faites sentir au prospect qu’il est au centre de l’échange ; par conséquent, il avance naturellement vers l’action – clic, rendez-vous ou achat.

6. Mesurer et optimiser : les KPI clés

Une fois la séquence de relance déployée, l’analyse des indicateurs devient la boussole qui guide vos ajustements. Autrement dit, sans suivi rigoureux, il est impossible de savoir si vos efforts portent leurs fruits. Vous trouverez ci-dessous les principaux KPI (indicateurs clés de performance) à surveiller, ainsi que les leviers d’optimisation associés.

6.1 – Les six indicateurs incontournables

KPI Comment le calculer Pourquoi c’est déterminant Première piste d’action
Taux d’ouverture Ouvertures ÷ Emails délivrés Mesure l’attractivité de l’objet et du pré-en-tête Tester deux variantes d’objet sur 20 % de la liste, déployer la meilleure
Taux de clic (CTR) Clics ÷ Emails ouverts Évalue la pertinence du contenu et la clarté du CTA Simplifier la mise en page : un CTA unique, placé au-dessus de la ligne de flottaison
Taux de réponse Réponses directes ÷ Emails envoyés Indique le niveau d’engagement conversationnel Ajouter une question ouverte ou proposer un créneau précis de rendez-vous
Taux de conversion Actions cibles (démo, devis, vente) ÷ Emails envoyés Montre l’impact business réel de la séquence Vérifier la cohérence entre promesse de l’email et page d’atterrissage
Taux de rebond Adresses rejetées ÷ Emails envoyés Affecte la réputation d’envoi et la délivrabilité Nettoyer la base : supprimer hard bounces, mettre en quarantaine soft bounces
Désabonnements / plaintes Unsub ou « spam » ÷ Emails envoyés Signale une pression ou un message jugé inadapté Réduire la fréquence ou affiner le ciblage comportemental

En pratique : suivez ces métriques sur un tableau de bord hebdomadaire. Ainsi, vous détecterez rapidement toute dérive et réagirez avant qu’elle n’impacte votre réputation de domaine.

6.2 – Interpréter les signaux et réagir pas à pas

  1. Taux d’ouverture en baisse ?

    • Vérifiez la délivrabilité : avez-vous modifié l’adresse d’expéditeur ou l’IP ?

    • Ajustez l’objet : ajoutez un bénéfice concret, supprimez les majuscules superflues.

  2. CTR stable mais conversions faibles ?

    • Analysez la cohérence entre le CTA et la page cible.

    • Raccourcissez le formulaire : trois champs suffisent (email, prénom, société).

  3. Rebonds ou plaintes en hausse ?

    • Programmez un list hygiene : éliminez les adresses inactives depuis 90 jours.

    • Ré-examinez la segmentation : relancez seulement les cliqueurs récents, pas toute la base.

6.3 – Boucle d’amélioration continue

Afin de transformer votre reporting en véritable moteur de croissance :

  • Comparez les cohortes : suivez les performances par campagne, par mois ou par segment (nouveaux contacts vs leads matures).

  • Expérimentez méthodiquement : ne changez qu’un paramètre à la fois (objet, visuel, délai). Vous identifierez ainsi la variable qui influence réellement le KPI.

  • Documentez vos tests : gardez une trace des hypothèses et résultats ; vous éviterez de reproduire des expériences déjà menées.

  • Partagez les enseignements avec l’équipe commerciale : un taux de réponse élevé peut annoncer un pic de demandes. En ajustant les ressources, vous réduirez les délais de prise en charge et maximiserez la satisfaction client.

Avec cette démarche, vous convertirez chaque relance en élément mesurable, puis chaque métrique en décision éclairée. Ainsi, vos actions ne reposeront plus sur l’intuition, mais sur des données tangibles — gage d’une progression constante et d’un retour sur investissement maîtrisé.

7. Erreurs fréquentes à éviter

Même avec une méthode solide, certaines maladresses suffisent à ruiner vos efforts. Pour les prévenir, passons en revue les pièges les plus courants — et surtout, les moyens simples de les contourner.

7.1 – Sur-sollicitation : confondre relance et matraquage

Pourquoi c’est un problème ?
Lorsque les prospects reçoivent trop d’emails en peu de temps, ils finissent par se désabonner ou, pire, signaler vos messages comme indésirables. Votre domaine en souffre, et la délivrabilité chute pour toute la base.

Comment l’éviter ?

  • Tenez-vous à trois relances maximum sur quatorze jours.

  • Programmez un refroidissement automatique : au-delà, intégrez le contact dans un nurturing mensuel.

  • Proposez dès le premier email un lien de préférence de fréquence (« Recevoir un récapitulatif mensuel ? »).

7.2 – Relances génériques : oublier la personnalisation

Pourquoi c’est un problème ?
Un message “copié-collé” fait perdre l’effet de proximité et réduit drastiquement le taux de clic.

Comment l’éviter ?

  • Utilisez au moins deux variables dynamiques (prénom + offre consultée).

  • Segmentez vos relances par type de lien cliqué : un guide PDF ne se suit pas comme une fiche-produit.

  • Vérifiez la cohérence de vos champs ; “%FIRSTNAME%” affiché en clair est le meilleur moyen de casser la confiance.

7.3 – Absence d’appel à l’action clair

Pourquoi c’est un problème ?
Le prospect s’intéresse, mais ne sait pas quoi faire ; son élan retombe, vous perdez la conversion.

Comment l’éviter ?

  • Limitez-vous à un seul CTA visible et explicite (“Réservez votre démo”, “Télécharger l’étude”).

  • Positionnez-le au-dessus de la ligne de flottaison ; le contact n’a pas besoin de scroller pour agir.

  • Utilisez un design contrasté ; un bouton neutre se fond dans le décor, tandis qu’un bouton bien mis en avant attire l’œil.

7.4 – Pages d’atterrissage incohérentes

Pourquoi c’est un problème ?
Si la promesse de l’email n’est pas retrouvée sur la page cible, le prospect se sent trompé et ferme l’onglet.

Comment l’éviter ?

  • Répétez le même bénéfice dans l’email et sur la page (titre identique ou très proche).

  • Gardez la page légère : un formulaire court et une proposition claire, sans menus parasites.

  • Optimisez le temps de chargement ; chaque seconde supplémentaire fait baisser le taux de conversion.

7.5 – Ignorer les signaux d’alerte délivrabilité

Pourquoi c’est un problème ?
Un pic de rebonds ou de plaintes fait basculer votre domaine en quarantaine ; vos emails finissent en spam, même pour les contacts engagés.

Comment l’éviter ?

  • Surveillez rebonds, désabonnements et plaintes après chaque envoi.

  • Suspendez les adresses à problèmes (hard bounces) immédiatement.

  • Maintenez un score d’engagement moyen (ouvertures + clics) supérieur à 15 % ; au-dessous, déclenchez une opération de nettoyage.

En résumé, éviter ces erreurs revient à protéger trois piliers : la confiance du prospect, la cohérence du message et la réputation d’expéditeur. Une vigilance régulière — combinée aux KPI de la section précédente — vous garantit des relances à la fois efficaces et sûres.

8. Pour Conclure & Checklist actionnable

L’essentiel à retenir

  • Captez d’abord le bon public : vos cliqueurs sont des prospects déjà intéressés, traitez-les comme tels.

  • Segmentez finement avant d’écrire : plus la relance colle au lien cliqué, plus le taux de conversion grimpe.

  • Respectez le tempo « 1-4-11 » : un rappel rapide, un contenu de valeur, puis une urgence douce.

  • Soignez la personnalisation et le design : un message lisible, mobile-first et vraiment pertinent fait toute la différence.

  • Mesurez chaque étape : ouvrez, cliquez, répondez ; corrigez ensuite ce qui faiblit pour maintenir l’élan.

Checklist prête à l’emploi

Étape Pourquoi Quand l’exécuter
Extraire le segment « A cliqué » Partir d’une base engagée Immédiatement après l’envoi initial
Nettoyer les données (prénom, société, e-mail) Éviter les erreurs de champs et les rebonds Avant la première relance
Programmer la séquence J + 1 / J + 4 / J + 11 Garder le contact chaud sans le saturer Dès que le segment est créé
Rédiger 3 emails distincts (rappel, valeur, urgence) Adapter le ton et l’objectif à chaque étape Avant de lancer l’automation ou l’envoi manuel
Tester deux objets sur 20 % de la liste Maximiser l’ouverture dès la 1ʳᵉ relance En continu, à chaque campagne
Suivre 6 KPI clés (ouvertures, clics, réponses, conversions, rebonds, plaintes) Détecter les points faibles et ajuster Hebdomadairement
Purger les inactifs > 90 jours Protéger la délivrabilité du domaine Tous les trimestres

Et maintenant ?

Vous disposez des ingrédients pour transformer un simple clic en opportunité concrète. Mettez la checklist en action dès aujourd’hui ; vous verrez vos conversions progresser sans alourdir vos dépenses marketing.

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FAQ –  Relance emailing

Quel délai idéal pour relancer un prospect après un clic ?
Relancez-le dès le lendemain (J + 1) : le clic est encore frais, le contact se souvient de vous et la probabilité de réponse est maximale.

Combien de relances maximum recommandez-vous ?
Trois relances sur une quinzaine de jours : un rappel rapide, un contenu de valeur, puis une urgence douce. Au-delà, le risque de désabonnement ou de plainte augmente fortement.

Comment mesurer le succès d’une relance emailing ?
Surveillez six indicateurs : taux d’ouverture, taux de clic, taux de réponse, taux de conversion, taux de rebond et nombre de plaintes. Concentrez-vous surtout sur le taux de conversion pour évaluer l’impact business réel.

Faut-il changer l’objet à chaque relance ?
Oui. Adaptez l’objet au but de l’email (rappel, apport de valeur, urgence). Un objet distinct par étape clarifie l’intention et ravive l’intérêt sans paraître répétitif.

Quand nettoyer sa liste de contacts ?
Procédez à une hygiène complète tous les trois mois : supprimez les hard bounces, mettez en quarantaine les soft bounces répétés et retirez les inactifs depuis plus de 90 jours pour protéger votre délivrabilité.

Quelle différence entre une relance plain-text et une relance HTML ?
Le plain-text paraît plus personnel et traverse mieux certains filtres anti-spam ; le HTML léger permet d’ajouter un visuel ou un bouton CTA bien mis en avant. Choisissez selon l’objectif et le profil de votre audience.

Dois-je segmenter mes relances par type de lien cliqué ?
Absolument. Un clic vers une fiche-produit, un webinaire ou un article de blog ne traduit pas le même besoin. En adaptant l’angle, vous doublez souvent le taux de conversion.

Comment gérer les contacts qui ne répondent pas après trois relances ?
Passez-les dans un programme de nurturing mensuel (contenus éducatifs, études de cas, veille sectorielle). S’ils restent inactifs au bout de 90 jours, placez-les dans un segment « dormants » et réduisez la fréquence.

Un même contact peut-il recevoir plusieurs séquences de relance ?
Oui, mais jamais en parallèle. Bloquez l’entrée d’un contact déjà engagé dans une séquence pour éviter la sur-sollicitation et les messages contradictoires.

Quelle est la meilleure heure d’envoi pour une relance ?
Testez selon votre audience ; pour le B2B francophone, les relances performantes partent souvent entre 8 h 30 et 10 h 30, quand la boîte de réception est ouverte mais pas encore saturée.

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Conseils emailing

7 vérifications essentielles pour éviter que vos emails partent à la poubelle

Et si votre outil d’emailing fonctionnait moins bien que vous ne le pensez ?

Il y a une chose que beaucoup d’entreprises oublient : un outil d’emailing, ce n’est pas une machine qu’on allume une fois pour toutes. C’est un écosystème vivant, fragile, qui dépend de dizaines de paramètres techniques et stratégiques… souvent invisibles à l’œil nu.

L’objet d’un email peut être parfait, votre message clair et votre ciblage précis, mais si vos systèmes de collecte sont défectueux, si vos messages n’arrivent pas en boîte de réception, ou si vos modèles d’emails ne s’affichent plus correctement sur mobile, c’est toute votre stratégie qui vacille. Le plus embêtant ? Ces problèmes ne se voient pas forcément dans vos statistiques classiques.

Dans un contexte où :

  • la concurrence dans les boîtes de réception ne cesse d’augmenter,

  • les règles de conformité se renforcent chaque année,

  • les outils marketing évoluent à vitesse grand V,

… il devient indispensable de prendre du recul et de vérifier régulièrement l’état de santé de son outil d’emailing.

Pas besoin de tout remettre à plat chaque semaine. Mais mettre en place quelques audits simples — et les répéter régulièrement — peut faire toute la différence entre un programme qui ronronne et un programme qui convertit vraiment.

Voici 7 vérifications essentielles à effectuer pour garder le cap, protéger votre réputation, améliorer vos résultats… et éviter que vos emails ne finissent à la corbeille sans même avoir été ouverts.

1. L’audit des systèmes de collecte : vos nouveaux contacts arrivent-ils vraiment dans votre base ?

C’est l’un des maillons les plus négligés… et pourtant l’un des plus stratégiques.
Votre système de collecte — formulaires d’inscription, pop-ups, cases à cocher, intégrations avec votre CRM ou vos outils e-commerce — est le premier point de contact entre vos prospects et votre programme email.

Et dans beaucoup d’entreprises, il dysfonctionne sans que personne ne s’en rende compte.

Un champ obligatoire mal configuré, un double opt-in qui ne s’envoie plus, un message de bienvenue oublié, une version mobile qui bug… et c’est un flot de prospects potentiels qui s’évapore dans le silence.

👉 À vérifier régulièrement :

  • Pouvez-vous vous inscrire à votre newsletter depuis chaque point de collecte (site, blog, tunnel de commande, réseaux sociaux) ?

  • En cas de double opt-in, le message de confirmation est-il bien envoyé ? Dans un délai acceptable ?

  • Avez-vous bien reçu un email de bienvenue après l’inscription ? Son contenu est-il toujours à jour ?

  • Les libellés des champs et les mentions RGPD sont-ils clairs et visibles ?

  • L’adresse inscrite est-elle bien injectée dans la bonne liste, avec les bons tags ou attributs dans votre plateforme ?

🎯 À faire tous les 3 mois (au minimum).
L’idéal ? Créer un tableau de suivi avec toutes les sources d’acquisition et faire le test comme si vous étiez un nouvel abonné. Cela prend 30 minutes… et peut éviter des mois de campagnes inefficaces.

Ne laissez pas vos formulaires collecter du vide. C’est à ce moment-là que tout se joue.

2. L’audit des désinscriptions : un lien cassé peut vous coûter cher

C’est une autre partie du parcours. Et si elle est mal gérée, elle peut faire plus de dégâts que vous ne l’imaginez.

Un lien de désinscription qui ne fonctionne plus, un désabonnement qui n’est pas pris en compte, un contact qui continue à recevoir vos messages après avoir demandé l’arrêt… et vous passez en un instant du statut de marque sérieuse à celle qui spamme. Pire encore : vous risquez une plainte ou une sanction.

Trop d’entreprises considèrent encore la désinscription comme une simple formalité technique. C’est une erreur.
C’est un point de contact à part entière, qui doit être fluide, fiable et rapide.

👉 À vérifier à chaque trimestre :

  • Le lien de désinscription présent dans vos emails fonctionne-t-il correctement sur toutes les messageries ?

  • L’adresse désinscrite est-elle automatiquement exclue de vos futures campagnes, sans délai ?

  • Le changement de statut est-il bien visible dans votre base ou votre CRM ?

  • Proposez-vous une alternative intelligente (page de gestion des préférences, changement de fréquence, type de contenu…) pour limiter les pertes ?

  • Vos messages transactionnels respectent-ils les demandes de désinscription (dans la mesure de la législation) ?

💡 Un bon système de désinscription ne cherche pas à retenir à tout prix. Il rassure et respecte.
C’est souvent à ce moment-là que se joue la perception de votre sérieux.
Et paradoxalement, un désabonné bien traité est parfois plus susceptible de revenir qu’un contact malmené.

3. L’audit des modèles d’emails : un message mal affiché est un message perdu

Ce n’est pas parce que vos emails s’affichaient bien l’année dernière… qu’ils sont encore lisibles aujourd’hui.

Les technologies évoluent. Les comportements aussi. Et si vous n’avez pas testé récemment l’affichage de vos modèles d’emails sur les dernières versions d’iOS, de Gmail ou d’Outlook, il est fort possible que certains de vos messages soient aujourd’hui illisibles, tronqués ou visuellement dépassés.

Et même si tout s’affiche bien… êtes-vous sûr que le contenu est toujours pertinent ? Le bon logo, le bon copyright, le bon ton ?

👉 Voici ce que vous devez vérifier au moins une fois par trimestre :

  • Le rendu sur mobile (smartphones récents, clients mail principaux comme Apple Mail, Gmail, Outlook web).

  • Les liens fonctionnent-ils tous (CTA, mentions légales, désinscription, réseaux sociaux…) ?

  • La mise à jour des mentions obligatoires : nom de l’expéditeur, adresse physique, copyright.

  • Le style graphique est-il cohérent avec votre charte actuelle ? L’email donne-t-il envie d’être lu ?

  • Les emails transactionnels (confirmation, facture, envoi) sont-ils eux aussi à jour et exploitables pour relayer un message ou un lien utile ?

💡 Pensez vos modèles comme des outils marketing à part entière.
Vous pouvez y intégrer discrètement :

  • des modules de recommandations produits (pour du cross-sell ou upsell),

  • un suivi de commande ou un rappel de fidélité (points restants, avantages…),

  • un teaser pour un prochain événement ou une offre réservée,

  • voire une incitation à s’abonner à vos communications promotionnelles si le contact ne l’est pas encore.

Même un message purement transactionnel peut contenir une petite touche marketing bien pensée.

4. L’audit des données et des intégrations : vos campagnes sont-elles pilotées avec les bonnes informations ?

Vous avez mis en place des scénarios automatisés, des segments précis, des déclencheurs comportementaux… Très bien.
Mais tout repose sur une condition : que vos données soient exactes, à jour, et bien synchronisées.

Or, une intégration qui tourne mal ou un champ mal alimenté peut faire basculer une campagne entière dans le hors-sujet.
Vous pensiez écrire à vos clients fidèles ? Vous touchez en réalité des contacts inactifs.
Vous vouliez personnaliser avec le bon prénom ? C’est un champ vide qui s’affiche.

👉 Pour éviter ces décalages, voici les contrôles à faire deux fois par an :

  • Dressez une carte de vos flux de données : d’où viennent vos informations ? Quelles plateformes les envoient et les reçoivent ?

  • Vérifiez que chaque synchronisation (CRM, e-commerce, formulaire, scoring…) fonctionne comme prévu.

  • Repérez les points de latence ou de rupture : une donnée qui met 24h à remonter, c’est parfois déjà trop tard.

  • Nettoyez les doublons, les champs mal mappés, les valeurs incohérentes.

  • Listez les optimisations à prévoir : nouveaux outils à connecter ? Scénarios à affiner avec des données plus pertinentes ?

💡 La donnée est votre carburant. Si elle est polluée, tous vos efforts d’optimisation sont vains.
Et plus vos campagnes sont automatisées ou personnalisées, plus cette vérification devient stratégique.

5. L’audit de conformité : ce n’est pas qu’un sujet juridique, c’est une question de confiance

La conformité, ce n’est pas une option. Et encore moins un “truc de juristes”.
C’est un pilier de votre relation avec vos prospects et clients.
Car derrière les formulaires, les mentions légales et les consentements, il y a une attente forte : celle d’être respecté.

Et avec les évolutions constantes du RGPD et des réglementations internationales, vous n’avez pas le droit de relâcher la vigilance.

👉 Voici ce que vous devez auditer au minimum tous les 6 mois, en lien avec votre DPO ou juriste référent :

  • Les mentions de consentement sur vos formulaires sont-elles claires, compréhensibles, à jour ?

  • L’objectif de collecte est-il explicite ? Le lien vers votre politique de confidentialité est-il fonctionnel et lisible ?

  • Les données recueillies sont-elles strictement nécessaires au traitement visé ?

  • Avez-vous une preuve de consentement enregistrée (date, source, version du formulaire) ?

  • Le lien de désinscription est-il actif sur tous les emails (y compris ceux de test, de relance ou transactionnels) ?

  • Vos segments et scénarios marketing respectent-ils les règles de finalité et de durée de conservation des données ?

💡 Et surtout : évitez le langage juridique indigeste.
Une phrase simple, bien tournée, inspire bien plus confiance qu’un paragraphe illisible rédigé pour un tribunal.
👉 Exemple : “Vos données ne sont jamais revendues. Elles nous servent uniquement à vous envoyer les informations que vous avez demandées.”

La conformité ne doit pas freiner votre marketing. Elle doit l’éclairer.
Un message bien formulé sur la transparence et la protection des données peut devenir un argument de différenciation.

6. L’audit de délivrabilité : vos emails sont-ils vraiment lus… ou directement filtrés ?

Un chiffre à retenir : près d’un email sur trois n’arrive jamais en boîte de réception.
Et le pire, c’est que vous ne vous en rendez pas forcément compte.
Car dans la plupart des outils, un email classé en spam est tout de même considéré comme “envoyé avec succès”.

Autrement dit, vous regardez vos statistiques sans savoir si vos messages sont réellement visibles.

Et quand la délivrabilité commence à baisser, c’est souvent trop tard : votre réputation d’expéditeur est entamée, les performances chutent, et chaque email envoyé aggrave la situation.

👉 Voici les vérifications à faire toutes les semaines (oui, vraiment) :

  • Utilisez une solution de mesure de délivrabilité externe (type seedlist, monitoring d’IP, alertes de réputation…).

  • Surveillez vos taux d’arrivée par domaine (Gmail, Outlook, Orange, etc.) : des écarts peuvent cacher un problème localisé.

  • Repérez les campagnes qui posent problème : contenu trop commercial ? Mauvais ciblage ? Trop d’envois trop rapprochés ?

  • Soyez alerté dès qu’un pic de plaintes, de désinscriptions ou de soft bounces apparaît.

  • Analysez les emails envoyés depuis des sous-domaines ou adresses différentes (confirmation, relance, support…).

💡 La délivrabilité est un indicateur de santé global.
Elle dépend autant de la qualité de vos messages que de la propreté de votre base, de votre historique d’envoi, de votre fréquence, de vos volumes…

Un audit de délivrabilité bien mené permet souvent de corriger des erreurs invisibles, mais lourdes de conséquences.
Et parfois, un simple changement (nettoyage d’un segment, modification de fréquence, requalification des inactifs) peut tout relancer.

7. L’audit concurrentiel : vous n’êtes pas seul dans la boîte de réception

Votre concurrent n’est pas forcément celui que vous pensez.
Car dans une boîte de réception, chaque email est en compétition avec des dizaines d’autres messages : promotions, newsletters, alertes de comptes, messages personnels…

Ce que vous devez analyser, ce n’est pas uniquement ce que fait votre marché, mais ce que reçoivent vos destinataires.
Et là, on trouve souvent des surprises : certaines entreprises ultra-créatives en B2C influencent indirectement les attentes visuelles ou éditoriales de vos prospects B2B.

👉 Voici ce qu’il est utile de surveiller chaque mois :

  • Quels types d’emails vos destinataires reçoivent-ils le plus souvent (formats, ton, design, fréquence…) ?

  • Quelle place votre message occupe-t-il dans cet ensemble ? Est-il identifiable ? Différenciant ?

  • Vos sujets d’emails sont-ils aussi percutants que ceux des autres expéditeurs présents dans la même plage horaire ?

  • Le rythme de vos envois est-il adapté (ni trop ni trop peu) ?

  • Le design de vos messages donne-t-il envie de lire ? Vos appels à l’action sont-ils visibles et compréhensibles en un coup d’œil ?

💡 Utilisez ces observations pour tester différentes approches sur vos futures campagnes :
Une structure plus aérée, un ton plus direct, une accroche plus orientée bénéfices, une fréquence ajustée…

S’inspirer ne veut pas dire copier.
Mais comprendre ce qui capte l’attention des mêmes destinataires que vous est une source d’inspiration inépuisable.

Une routine simple pour des campagnes qui performent vraiment

Un outil d’emailing performant ne dépend pas d’un bon coup de chance ou d’un outil miracle.
Il repose sur une mécanique bien huilée, vérifiée régulièrement, et ajustée en continu.

Type d’audit Fréquence recommandée Principales actions à mener
Systèmes de collecte Trimestrielle Tester tous les formulaires et vérifier les messages de bienvenue
Désinscription Trimestrielle Vérifier le bon fonctionnement du lien de désinscription et la mise à jour du statut
Modèles d’emails Trimestrielle Tester l’affichage sur mobile et desktop, mettre à jour le contenu et les liens
Données & intégrations Semestrielle Cartographier les flux de données et vérifier les synchronisations
Conformité (RGPD…) Semestrielle Revoir les mentions de consentement et vérifier la conformité des pratiques
Délivrabilité Hebdomadaire Surveiller les taux d’arrivée en boîte, analyser les alertes et problèmes par domaine
Concurrence Mensuelle Observer les formats et pratiques des emails reçus par vos cibles, ajuster vos campagnes

Ces 7 audits ne sont pas des contraintes. Ce sont des rendez-vous intelligents avec votre stratégie.
Des points de contrôle simples, concrets, qui permettent de :

  • garder une base de contacts propre,

  • assurer la conformité de vos pratiques,

  • identifier les problèmes techniques avant qu’ils ne vous coûtent des leads,

  • et surtout, gagner en efficacité sur chaque campagne.

👉 Un audit tous les trimestres, un autre chaque mois, un dernier chaque semaine : ce rythme est facile à mettre en place, surtout si vous l’intégrez à votre planning marketing.

Et si vous ne savez pas par où commencer, voici un conseil simple : reprenez vos derniers emails, et suivez les 7 points de la liste ci-dessus.
Vous verrez vite ce qui peut (et doit) être amélioré.

💡 Parce qu’un bon emailing, ce n’est pas juste un bon message.
C’est un système bien piloté, invisible pour vos destinataires, mais essentiel pour obtenir des résultats.

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Conseils emailing email-marketing B2B

Délivrabilité en emailing B2B: comment rester dans la boîte de réception ?

L’emailing B2B reste un canal clé pour communiquer et prospecter. Contrairement aux réseaux sociaux qui dépendent de plateformes tierces, il offre un contrôle total sur la base de contacts et permet un ciblage précis. Cependant, ce n’est pas parce que l’on envoie un email qu’il aboutit nécessairement en boîte de réception.

C’est tout l’enjeu de la délivrabilité : franchir les filtres techniques et anti-spam mis en place par les services de messagerie professionnelle. Dans le B2B, les règles de sécurité des entreprises sont souvent plus restrictives. Pour qu’une campagne touche effectivement ses cibles, il faut donc soigner aussi bien les aspects techniques (SPF, DKIM, DMARC) que la pertinence du contenu et la fréquence d’envoi.

Comprendre les enjeux de la délivrabilité en B2B

La délivrabilité conditionne directement l’impact d’une campagne : si vos messages n’arrivent pas en boîte de réception, ils ne seront ni ouverts ni cliqués. Au-delà de la perte d’opportunités, le risque est aussi d’abîmer votre image de marque, car des messages marqués comme indésirables peuvent finir par être bloqués.

Contrairement au B2C, où Gmail et Outlook gèrent des boîtes aux lettres généralistes, les entreprises en B2B utilisent souvent leurs propres serveurs et règles de sécurité. Résultat : filtres anti-spam plus stricts, restrictions sur les pièces jointes ou sur les nouveaux expéditeurs. L’enjeu de la délivrabilité y est donc encore plus sensible.

Enfin, une mauvaise délivrabilité entraîne un gaspillage de temps et d’argent : vous envoyez des emails qui n’aboutissent jamais. Comprendre ces spécificités techniques et organisationnelles est donc essentiel pour améliorer l’efficacité de vos campagnes.

Les facteurs techniques à maîtriser

Pour prouver que vos emails proviennent bien de vous, configurez les protocoles d’authentification SPF, DKIM et DMARC. Sans eux, vos messages risquent plus facilement de se retrouver en spam ou d’être bloqués par les serveurs de messagerie.

Le serveur d’envoi doit être irréprochable : IP dédiée (ou de confiance), réputation en ligne vérifiée et configuration correcte du DNS. Si votre IP a mauvaise réputation, vos emails finiront en dossier indésirable, même s’ils sont légitimes.

Nettoyez régulièrement votre base de contacts. Supprimez les adresses invalides, tenez compte des désinscriptions et surveillez les plaintes. Cela préserve votre réputation d’expéditeur et limite le taux de rebonds.

L’importance du contenu et de la stratégie d’envoi

Les fournisseurs de messagerie analysent aussi bien la forme (mots-clés à risque, liens, visuels) que le fond (pertinence, personnalisation). Pour améliorer vos taux d’ouverture, il faut :

  • Soigner l’objet d’un email : clair, personnalisé, sans formule trop commerciale.
  • Structurer le contenu : éviter les blocs de texte interminables et veiller à la lisibilité sur mobile.
  • Rester cohérent : le nom de l’expéditeur doit inspirer confiance, et le préheader doit compléter l’objet.

En B2B, on privilégie la segmentation fine et les envois ciblés. Mieux vaut envoyer peu de campagnes pertinentes que multiplier des messages génériques. Voici un tableau comparatif rapide entre B2C et B2B :

Critère Emailing B2C Emailing B2B
Type de contenu Promotions, offres flash Livres blancs, études de cas, invitations webinaires
Style rédactionnel Ton plus direct et axé sur l’émotion Ton professionnel, plus formel et argumenté
Fréquence d’envoi Souvent élevée (daily deals, newsletters) Plus espacée, centrée sur la valeur ajoutée
Décision d’achat Souvent impulsive ou émotionnelle Décision réfléchie, implique plusieurs interlocuteurs

Respecter ces spécificités B2B évite de saturer la boîte mail de vos cibles et vous assure de rester dans le radar des décideurs. Pensez également aux horaires : envoyer un email à 23h ne fait pas toujours sens pour un destinataire B2B.

Tester, analyser et optimiser sa délivrabilité

Pour mesurer l’efficacité réelle d’une campagne et anticiper les problèmes de délivrabilité, la simple observation du taux d’ouverture ne suffit pas. Avant même d’envoyer à toute la base, mettez en place une phase de pré-test avec une seed list (plusieurs adresses de test chez différents fournisseurs, incluant des boîtes B2B). Ensuite, recourez à des outils qui analysent la probabilité d’aller en spam (exemple : mail-tester ou GlockApps). Ils fournissent un score de “spamminess” en fonction de la structure HTML, de la présence de mots déclencheurs, de la configuration SPF/DKIM/DMARC, etc.

Une fois la campagne lancée, suivez des indicateurs plus fins que le traditionnel « taux d’ouverture ». Observez la réactivité sur la durée (taux de clic, conversions sur plusieurs jours), car en B2B, la décision d’ouvrir puis de cliquer peut être décalée. Repérez également les codes de rebond (bounce) :

  • Bounce permanent (hard) : l’adresse n’existe plus, il faut la supprimer immédiatement.
  • Bounce temporaire (soft) : boîte pleine ou serveur momentanément indisponible. Surveillez si la situation se répète, signe possible de problèmes récurrents côté destinataire ou d’une mauvaise réputation d’expéditeur.
  • Plaintes (complaints) : lorsque le destinataire marque l’email comme indésirable. Quelques plaintes isolées sont inévitables. Mais un taux trop élevé (plus de 0,1 %) indique un problème de ciblage ou de contenu.

En B2B, ces retours d’information peuvent être moins immédiats qu’en B2C, car les serveurs professionnels n’envoient pas toujours de feedback loop automatisé. D’où l’importance d’un monitoring technique régulier (logs de routage, taux de délivrance) pour repérer les anomalies.

Gardez à l’esprit que la délivrabilité n’est pas figée. Votre réputation d’expéditeur évolue selon vos pratiques d’envoi (volumes, pertinence, plaintes reçues). Il faut donc tester et ajuster en continu :

  1. IP warming : si vous utilisez une nouvelle IP dédiée, augmentez progressivement les volumes.
  2. Rotation des segments : ne sollicitez pas toujours les mêmes contacts ; ciblez en priorité ceux qui interagissent positivement pour préserver une bonne réputation.
  3. A/B testing régulier : testez différents objets, fréquences ou angles de contenu. Les retours vous aident à affiner vos prochaines campagnes.
  4. Surveillance de la réputation de domaine : la réputation se joue autant sur l’IP que sur le nom de domaine. Si votre domaine est associé à trop de plaintes, les filtres B2B risquent de vous bloquer.

Avec cette stratégie de tests avancés, de suivi des métriques clés et d’optimisation continue, vous restez dans une démarche proactive : vous identifiez vite les problèmes et corrigez votre approche pour maintenir un bon taux de délivrabilité.

Stratégies concrètes pour renforcer la délivrabilité en B2B

Commencez par clarifier votre segmentation et votre ciblage. En B2B, un emailing pertinent pour un responsable marketing peut sembler hors sujet pour un directeur financier. Créez des listes segmentées par poste, secteur d’activité ou historique de relation. Cela augmente la cohérence des messages envoyés et limite les risques de plaintes ou de désintérêt.

Variez vos contenus pour montrer votre valeur ajoutée :

  • Études de cas : illustrez votre savoir-faire dans des situations concrètes.
  • Livre blanc, e-book : approfondissez une thématique que vos prospects doivent maîtriser.
  • Invitations ciblées : proposez un webinaire ou un événement où vos interlocuteurs pourront poser leurs questions directement.

Ces approches renforcent l’idée que vous n’êtes pas là pour simplement vendre, mais pour apporter des solutions à des problèmes spécifiques.

Sur le plan technique, quelques réflexes indispensables :

  1. Valider votre authentification : vérifiez régulièrement la configuration SPF, DKIM et DMARC.
  2. Équilibrer le volume d’envoi : si vous passez soudainement de 500 à 50 000 emails par jour, les serveurs de messagerie peuvent y voir une activité suspecte.
  3. Surveiller la qualité de la base : nettoyez systématiquement les adresses invalides, désinscrivez rapidement ceux qui le demandent et isolez les contacts inactifs pour éviter un taux de rebond élevé.

N’oubliez pas non plus de personnaliser l’expérience. En B2B, vos interlocuteurs préfèrent recevoir un message qui mentionne leur secteur, leurs besoins, ou leurs précédentes interactions avec vous. Cette attention rejaillit sur votre taux d’ouverture et d’engagement.

Pour développer une relation de confiance, multipliez les points de contact (salons professionnels, appels entrants, réseaux de partenaires). Un prospect qui vous a déjà identifié aura davantage envie d’ouvrir vos emails et de les lire jusqu’au bout.

Pour Conclure

La délivrabilité en B2B n’est pas un sujet secondaire : si vos emails n’atteignent pas leur cible, tout votre travail de conception, d’écriture et de segmentation est perdu. C’est donc un pilier incontournable pour assurer la rentabilité d’une campagne et, plus globalement, pour crédibiliser vos actions marketing et commerciales.

En maîtrisant à la fois la technique (SPF, DKIM, DMARC, réputation d’expéditeur) et la pertinence éditoriale (segmentation, contenu à forte valeur ajoutée, fréquence d’envoi cohérente), vous vous donnez les meilleures chances de vous démarquer. Vos prospects professionnels sont déjà fort sollicités ; ils attendent des informations ciblées et fiables, et la qualité de la délivrabilité contribue à instaurer cette confiance.

Finalement, une approche proactive s’impose : tester, analyser, ajuster en continu. Les serveurs de messagerie B2B évoluent, les attentes des destinataires aussi. En adoptant une démarche d’amélioration constante, vous garderez une longueur d’avance, tout en consolidant votre réputation auprès des décideurs que vous ciblez. C’est ainsi que l’emailing B2B reste un canal performant, pérenne et profitable.

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Conseils emailing

Au-delà de l’objet: pourquoi le pré-header fait toute la différence

Chaque jour, des dizaines d’emails s’amoncellent dans nos boîtes de réception, qu’il s’agisse de newsletters, de promotions ou de messages d’information. Dans ce contexte de surabondance, il devient plus complexe pour un expéditeur de capter l’attention du destinataire. Beaucoup misent essentiellement sur l’objet d’un email, pensant que tout se joue dans ces quelques mots. C’est vrai qu’une phrase bien pensée peut déclencher l’ouverture du message, mais ce n’est pas le seul paramètre qui compte.

Le pré-header, cette courte ligne de texte qui prolonge l’objet dans la liste d’aperçu, se révèle souvent déterminant pour inciter le lecteur à aller plus loin. Pourtant, il est encore trop souvent négligé, voire laissé à la valeur par défaut. Or, soigner cet élément peut littéralement transformer les performances d’une campagne : en quelques secondes, le destinataire voit non seulement un objet accrocheur, mais également un complément d’information qui l’incite à cliquer. C’est un détail capital, mais un détail qui fait toute la différence pour sortir du flot d’emails reçus et susciter l’envie d’en savoir plus. Dans les paragraphes qui suivent, nous allons explorer en détail ce qu’est un pré-header, ses avantages et les bonnes pratiques pour en tirer pleinement profit.

Qu’est-ce qu’un pré-header ?

Le pré-header, parfois appelé “texte d’aperçu”, est la courte portion de texte que vous voyez juste après l’objet d’un email dans votre boîte de réception. Lorsqu’un destinataire survole sa liste de messages, il aperçoit d’abord l’expéditeur, l’objet, et en dessous ou à côté, ce fameux pré-header. Cette zone est donc précieuse pour glisser une information supplémentaire ou une accroche qui prolongera l’objet.

Pré-header

Concrètement, si l’objet s’arrête à une promesse ou une question, le pré-header prend le relais en fournissant un indice sur le contenu, en suscitant la curiosité ou en ajoutant un élément de personnalisation (par exemple, le prénom du destinataire ou une référence à ses précédentes interactions). D’un point de vue technique, il s’agit d’un court extrait que l’on définit dans le code HTML de l’email, afin d’éviter que la messagerie du destinataire n’affiche un texte automatique du type « Cliquez ici pour visualiser cet email ».

Ediware pre-header
Paramètres avancés de Pre-Header sur Ediware

On peut voir le pré-header comme la “deuxième accroche” de l’email. Si l’objet éveille un premier intérêt, le pré-header vient conforter l’envie de cliquer. C’est donc une opportunité supplémentaire de donner envie au lecteur d’ouvrir l’email, plutôt que de le laisser s’éclipser dans la masse des messages non lus.

Pourquoi est-il essentiel de le soigner ?

Soigner le pré-header revient à s’offrir une opportunité supplémentaire de convaincre le destinataire que votre message mérite son attention. Alors que l’objet d’un email se limite souvent à quelques mots, le pré-header permet d’ajouter une phrase, un teasing, un appel à l’émotion ou encore un élément de personnalisation qui va toucher la corde sensible du lecteur. En d’autres termes, vous profitez d’un espace de communication additionnel pour lever les doutes, apporter une valeur ajoutée ou simplement accroître la curiosité.

Ce rôle est fondamental pour le taux d’ouverture : plus le destinataire trouve de cohérence ou d’intérêt dans les deux premières lignes (objet et pré-header), plus il est enclin à cliquer et lire la suite. Cet impact est d’autant plus net à l’heure où la majorité des gens consultent leurs emails sur mobile : l’aperçu se réduit souvent à l’expéditeur, l’objet d’un email, et quelques mots du pré-header. C’est donc une “vitrine” à soigner particulièrement.

Au-delà de l’aspect purement marketing, un pré-header bien rédigé illustre également le soin porté à la relation avec son audience. Il témoigne d’une certaine attention aux détails, ce qui renforce la confiance du lecteur et peut l’amener, campagne après campagne, à ouvrir plus volontiers vos prochains emails.

Comment le mettre en place (et le réussir) ?

Pour profiter pleinement du pré-header, il est crucial de comprendre la mécanique derrière sa création et son affichage. Concrètement, vous allez insérer, dans le code HTML de votre email, une courte ligne de texte que la plupart des clients de messagerie repéreront et afficheront sous l’objet. Cette ligne doit apparaître en tout début de code (dans la partie “head” ou juste après), souvent sous forme de texte masqué afin d’éviter qu’elle n’encombre visuellement l’email une fois ouvert.

Sur le plan technique, il faut retenir quelques bonnes pratiques :

  1. Longueur limitée : la plupart des boîtes mail tronquent le pré-header au-delà d’un certain nombre de caractères (généralement entre 50 et 100, selon le client et l’appareil). Il convient donc d’aller droit au but, sans bavardage inutile.
  2. Cohérence avec l’objet : le pré-header doit naturellement prolonger l’objet. S’il y a une promesse dans l’objet, prolongez-la. S’il y a une question, répondez-y partiellement ou amenez un élément qui éveille l’intérêt.
  3. Personnalisation : si vous disposez d’informations sur le destinataire (son nom, son activité, un précédent achat), intégrez-les de manière subtile pour rendre le message plus “humain”.
  4. Respect des règles de fond : évitez les formulations spammeuses, les exagérations ou les symboles trop voyants qui pourraient alerter les filtres de messagerie.

Enfin, avant d’envoyer une campagne, il est essentiel de tester l’affichage de ce pré-header dans les principaux environnements. Ediware propose, par exemple, un outil dédié qui vous permet de visualiser rapidement votre email tel qu’il apparaîtra dans les messageries desktop (Outlook, Gmail pour PC…) et mobile (iOS, Android…), afin de repérer d’éventuelles coupures de texte et de vous assurer d’un rendu optimal.

Les erreurs fréquentes

Malgré l’importance du pré-header, il est encore courant de voir certaines campagnes où cet élément est traité à la légère. L’une des premières erreurs consiste à laisser le pré-header “par défaut”, c’est-à-dire celui généré automatiquement par la messagerie, du type « Cliquez ici pour visualiser cet email » ou « Vous ne parvenez pas à lire cet email ? ». Voire de ne rien mettre. Le pré-header sera alors le début du message, généralement « Bonjour Monsieur… ».
Non seulement cela n’ajoute aucune valeur pour le destinataire, mais cela peut aussi donner une impression d’amateurisme.

La deuxième faute classique est la répétition mot pour mot de l’objet. Si l’objet indiquait « Promotion sur nos nouveaux produits », il est inutile de reprendre exactement la même phrase dans le pré-header. Cela n’apporte rien, si ce n’est la sensation d’avoir une “copie” à la suite de l’objet.

Certains marketeurs laissent également des caractères techniques ou des indications de codage visibles, par exemple une séquence du type « %prenom% » qui ne s’est pas correctement substituée. Ou encore, ils intègrent dans le pré-header des chaînes de mots-clés mal optimisées qui sont aussitôt perçues comme du spam par le destinataire.

Enfin, la négligence de l’affichage mobile constitue une erreur majeure. Un pré-header qui dépasse les limites imposées par un écran de smartphone risque d’être coupé ou illisible. Il en va de même si l’on n’a pas testé la compatibilité sur les différents clients de messagerie. Tout cela nuit considérablement à l’efficacité de la campagne.

Les avantages en matière de performance

Le premier bénéfice d’un pré-header bien pensé se mesure directement dans l’amélioration du taux d’ouverture. Quand l’objet d’un email et son pré-header forment un duo cohérent et percutant, les destinataires sont davantage incités à cliquer pour en savoir plus. Plusieurs études internes menées par des routeurs emailing montrent qu’un pré-header optimisé peut contribuer à augmenter sensiblement la proportion d’emails ouverts.

En clair, si vous aviez déjà un objet séduisant, le pré-header apporte la petite touche en plus qui transforme la curiosité en action. Au-delà de l’ouverture, cela peut également avoir un impact sur le taux de clic, puisqu’un lecteur qui ouvre un email dont les premières lignes l’ont déjà interpellé est plus enclin à répondre à votre appel à l’action (acheter, s’inscrire, télécharger, etc.).

De façon plus globale, cette stratégie joue sur la “pertinence perçue” par la cible. Un destinataire qui voit, avant même l’ouverture, un bref résumé ou une invitation personnalisée se sent davantage concerné. Avec le temps, vos emails gagneront en réputation aux yeux des filtres de messagerie (les retours positifs améliorent souvent votre délivrabilité). Ainsi, un simple ajustement de quelques mots dans le pré-header se répercute positivement sur l’ensemble des statistiques de vos campagnes, faisant du pré-header un levier incontournable de l’efficacité en emailing.

Comment le mettre en place (et le réussir) ?

Pour profiter pleinement du pré-header, il est indispensable de comprendre la mécanique derrière sa création et son affichage. Concrètement, vous allez insérer, dans le code HTML de votre email, une courte ligne de texte que la plupart des clients de messagerie repéreront et afficheront sous l’objet. Cette ligne doit apparaître en tout début de code (dans la partie “head” ou juste après), souvent sous forme de texte masqué afin d’éviter qu’elle n’encombre visuellement l’email une fois ouvert.

Sur le plan technique, il faut retenir quelques bonnes pratiques :

  1. Longueur limitée : la plupart des boîtes mail tronquent le pré-header au-delà d’un certain nombre de caractères (généralement entre 50 et 100, selon le client et l’appareil). Il convient donc d’aller droit au but, sans bavardage inutile.
  2. Cohérence avec l’objet : le pré-header doit naturellement prolonger l’objet. S’il y a une promesse dans l’objet, prolongez-la. S’il y a une question, répondez-y partiellement ou amenez un élément qui éveille l’intérêt.
  3. Personnalisation : si vous disposez d’informations sur le destinataire (son nom, son activité, un précédent achat), intégrez-les de manière subtile pour rendre le message plus “humain”.
  4. Respect des règles de fond : évitez les formulations qui font trop « spam », les exagérations ou les symboles trop voyants qui pourraient alerter les filtres de messagerie.

Enfin, avant d’envoyer une campagne, il est essentiel de tester l’affichage de ce pré-header dans les principaux environnements. Ediware propose un outil dédié qui vous permet de visualiser rapidement votre email tel qu’il apparaîtra dans les messageries desktop (Outlook, Gmail pour PC…) et mobile (iOS, Android…), afin de repérer d’éventuelles coupures de texte et de vous assurer d’un rendu optimal.

Pour conclure

En fin de compte, s’il est un paramètre souvent négligé mais pourtant déterminant, c’est bien le pré-header. Le succès d’une campagne emailing ne se joue pas seulement sur le choix d’un objet accrocheur ni sur l’esthétique de la mise en page : chaque détail compte. Or, le pré-header offre quelques précieuses secondes de plus pour convaincre. En le travaillant avec soin, vous renforcez l’envie du destinataire d’ouvrir votre email. Vous boostez ainsi votre taux d’ouverture, et, par ricochet, toutes les statistiques qui en dépendent (clics, conversions…).

Dans un environnement digital où l’internaute reçoit de plus en plus d’emails, la bataille pour l’attention est plus féroce que jamais. Chaque mot compte pour éviter que votre message ne se retrouve noyé parmi les dizaines d’autres reçus chaque jour. Le pré-header, bien qu’il soit un espace court, peut faire basculer la décision entre “Ouvrir” et “Archiver”.

Gardez toujours à l’esprit que l’emailing est un écosystème où tous les éléments sont interdépendants : l’objet, le pré-header, le contenu, la personnalisation, et même le moment de l’envoi. Soigner le pré-header ne vous dispense pas d’optimiser le reste; c’est au contraire un maillon clé dans une stratégie plus large visant à offrir une expérience convaincante à vos contacts. En misant sur ce petit texte d’aperçu, vous valorisez chaque point de contact avec votre audience et maximisez les chances de faire grandir l’engagement, la confiance et, in fine, les performances de vos campagnes.

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De la corbeille à l’ouverture : soignez l’objet pour vous démarquer

Pourquoi l’objet d’un email est déterminant

Les professionnels reçoivent chaque jour des dizaines, voire des centaines de courriels. À force d’être assaillis, ils finissent souvent par filtrer mentalement tout ce qui atterrit dans leur boîte de réception. Il suffit parfois d’une fraction de seconde pour décider de la suite à donner à un email : l’ouvrir immédiatement, le conserver pour plus tard, ou le supprimer sans même y jeter un œil. Et dans cet instant décisif, l’objet joue un rôle majeur.

En effet, l’objet d’email constitue la « porte d’entrée » de votre message. S’il n’accroche pas l’attention ou s’il semble trop générique, vos destinataires risquent d’appuyer sur la touche « corbeille » plus vite que vous ne l’imaginez. À l’inverse, un objet bien pensé, précis et personnalisé peut faire grimper le taux d’ouverture, premier indicateur clé de la réussite d’une campagne. Dans un univers où la concurrence est rude et le temps d’attention des lecteurs limité, optimiser l’objet d’email représente donc un levier puissant pour sortir du lot, booster ses performances et s’assurer que l’information la plus importante parviendra à votre audience. C’est précisément ce que nous allons explorer dans les sections suivantes.

Les erreurs courantes qui ruinent vos taux d’ouverture

Dans la plupart des boîtes de réception, les emails promotionnels arrivent en ordre dispersé, souvent noyés au milieu d’autres messages plus ou moins intéressants. Cette concurrence féroce se joue souvent en quelques mots : l’objet. Or, de nombreuses campagnes passent à côté d’ouvertures pourtant à portée de main, simplement à cause d’erreurs de formulation ou d’approche.

Les objets trop longs ou trop vagues

Un objet interminable s’affiche difficilement sur mobile et finit tronqué. Le lecteur n’a donc pas accès au message complet, ce qui peut le dissuader d’aller plus loin. De même, un objet flou ou trop générique n’attise aucune curiosité : il n’offre ni valeur ajoutée, ni indication précise. Il donne l’impression d’une campagne impersonnelle, à mille lieues des préoccupations réelles du destinataire.

Les mots qui déclenchent les filtres anti-spam

Certaines expressions, souvent trop racoleuses, sont détectées automatiquement par les fournisseurs de messagerie. Des formulations comme « Gagnez maintenant », « 100% gratuit » ou « Offre exclusive » multiplient les risques de filtrage. Même si elles ne partent pas directement en courrier indésirable, ces tournures peuvent évoquer la publicité « bas de gamme » et refroidir un lecteur déjà méfiant.

Le piège du “clickbait”

Le phénomène du clickbait (objet hyper accrocheur mais trompeur) promet beaucoup pour, au final, décevoir le lecteur une fois l’email ouvert. Cette pratique peut certes susciter une première curiosité, mais elle se paie ensuite en termes de confiance : les destinataires se sentiront floués et risquent de ne plus ouvrir vos futurs envois. L’objet doit éveiller la curiosité ou souligner un bénéfice clair, sans exagération ni détournement.

L’absence de personnalisation

Les individus sont constamment sollicités et l’absence totale de personnalisation peut devenir fatale. Un objet standardisé, ne tenant pas compte du prénom, du domaine d’activité ou des centres d’intérêt, n’aura jamais le même impact qu’un intitulé sur mesure. Les destinataires ont besoin de sentir que le contenu leur est destiné : un minimum d’ajustement autour de leur identité ou de leur situation fait souvent la différence.

Les signes extérieurs de “spam”

L’usage excessif de points d’exclamation, de majuscules ou de symboles (PROMO, par exemple) alerte la plupart des filtres et fait mauvaise impression. Un destinataire perçoit immédiatement ce type d’objet comme un message promotionnel agressif. Dans ce cas, il passe presque d’office à la corbeille, sans autre forme de procès.

Les fondamentaux d’un objet percutant

Pour sortir du lot et donner envie de cliquer, l’objet d’email doit être à la fois clair, accrocheur et en phase avec les attentes du destinataire. Voici les grands principes à respecter :

La brièveté et la clarté

Un objet court évite les coupures sur mobile et permet de transmettre rapidement le message principal. Il ne faut pas hésiter à entrer directement dans le vif du sujet, sans détour. Par exemple, mieux vaut écrire « Offre spéciale sur vos logiciels marketing » que « Nous vous proposons une offre exceptionnelle qui pourrait vous intéresser si vous utilisez déjà certains logiciels dans le domaine du marketing ».

La pertinence

Un destinataire n’accordera du crédit à un email que si son titre reflète un intérêt réel ou un bénéfice concret. L’objet doit afficher la valeur ajoutée dès le premier coup d’œil. Éviter les formulations trop larges ou trop abstraites (du type « Nouveautés et astuces ») aide à rassurer et suscite davantage de curiosité.

La personnalisation

Insérer le prénom du destinataire ou faire référence à son secteur d’activité (ex. « Marie, votre comptabilité peut en bénéficier ») a un impact positif. Cette petite attention montre que l’email n’est pas envoyé « en masse » et qu’il répond à un besoin précis.

L’émotionnel

Une pointe d’émotion ou un sentiment d’urgence peut encourager l’ouverture. Toutefois, il faut trouver le bon équilibre entre l’envie d’attirer l’attention et la nécessité de rester authentique. Des formulations exagérées risquent de produire l’effet inverse, en semblant peu crédibles.

Avec ces bases, il devient plus simple de rédiger des objets d’emails qui capteront l’attention au premier regard et donneront envie de découvrir la suite du message.

Techniques avancées pour aller plus loin

Toujours tester différentes variantes

La méthode consiste à proposer deux variantes d’objet pour une même campagne, puis à comparer les taux d’ouverture. Les résultats obtenus aident à déterminer le titre le plus efficace. Parfois, un changement infime (formulation, ponctuation, ajout d’un prénom…) peut augmenter significativement les performances.

Les symboles et émoticônes

Un petit symbole ou un émoji astucieusement placé peut attirer l’œil parmi la masse d’emails reçus. Attention toutefois à ne pas en abuser. Un seul élément visuel suffit souvent à réveiller la curiosité, sans pour autant tomber dans le tape-à-l’œil.

Le bon usage de la ponctuation

Les points d’interrogation invitent à la réflexion et créent de la curiosité (ex. « Envie de booster vos ventes ? »). Les points d’exclamation, en revanche, doivent être utilisés avec mesure. Abuser de la ponctuation peut donner une impression de “cri” marketing et rebuter les destinataires.

La micro-segmentation

Envoyer le même objet d’email à l’ensemble de sa base n’est pas toujours la meilleure stratégie. L’analyse des comportements (clics, achats, centres d’intérêt) permet de segmenter l’audience et d’adapter l’objet en fonction des profils. Deux segments différents réagiront rarement de la même façon à un sujet unique. Mieux vaut multiplier de petites variations pour rester au plus près des attentes de chacun.

L’impact sur la délivrabilité

Un objet rédigé à la va-vite peut vite se transformer en handicap, non seulement parce qu’il échouera à attirer l’œil, mais aussi parce qu’il risque d’être détecté comme indésirable. Les algorithmes de filtrage sont plus sophistiqués que jamais et analysent le contenu, la structure, voire la réputation de l’expéditeur.

Attention aux expressions « spam »

Des mots-clés trop racoleurs ou trop commerciaux (du type « Gagnez maintenant », « 100 % gratuit », « L’offre à ne pas rater ») constituent un signal d’alerte. Certains fournisseurs de messagerie donnent une note au message et, au-delà d’un certain seuil, il finit dans les spams.

La cohérence entre l’objet et le contenu

Un objet prometteur suivi d’un email en décalage total avec le titre (ou trop éloigné du sujet annoncé) déclenche méfiance et frustration. Les filtres prennent également en compte ces écarts. Un destinataire déçu aura plus tendance à signaler l’email comme indésirable, ce qui nuit à long terme à la réputation de l’expéditeur.

La réputation d’expéditeur

Le comportement global des destinataires (taux d’ouverture, taux de clic, marque comme indésirable) influence la réputation de votre domaine. Plus ce score est élevé, moins les filtres seront enclins à pénaliser vos futurs envois. À l’inverse, un trop grand nombre de signalements risque de vous placer définitivement en liste noire.

L’importance de l’engagement

Un bon objet contribue à susciter de l’engagement (ouverture, clic), qui reste l’un des principaux indicateurs pour les fournisseurs de messagerie. Plus les gens interagissent avec vos envois, plus vos emails auront de chances d’arriver en boîte de réception. D’où la nécessité d’offrir, dès l’objet, une promesse d’information ou de valeur claire, qui incite réellement à lire le contenu.

Études de cas et exemples pratiques

Un emailing « newsletter informative »

Objectif : partager des conseils mensuels sur un sujet précis (par exemple, l’actualité réglementaire dans un secteur B2B).

  • Exemple d’objet : « Dernières nouveautés légales : êtes-vous à jour ? »
  • Pourquoi ça marche : l’objet est court et mentionne clairement le sujet (les nouveautés légales). Le point d’interrogation pique la curiosité, tout en promettant une information utile.

Une campagne promotionnelle

Objectif : promouvoir une remise spéciale ou un nouveau produit.

  • Exemple d’objet : « -25 % sur [Nom du produit] pour les pros du marketing »
  • Pourquoi ça marche : la promesse est immédiatement visible (« -25 % »), l’offre est ciblée (« les pros du marketing ») et l’objet reste concis.

Une relance post-webinar

Objectif : faire suite à un événement en ligne et inciter à passer à l’action (téléchargement du replay, prise de rendez-vous…).

  • Exemple d’objet : « Votre replay est prêt : optimisez vos campagnes emailing »
  • Pourquoi ça marche : le destinataire sait tout de suite ce qu’il reçoit (un replay) et perçoit l’avantage potentiel (optimiser ses propres campagnes).

Une offre d’ebook sectoriel

Objectif : présenter un livre blanc sur une thématique de niche.

  • Exemple d’objet : « [Livre blanc] 7 stratégies pour doper vos ventes B2B »
  • Pourquoi ça marche : l’utilisation de balises comme « [Livre blanc] » clarifie la nature de la ressource. Le chiffre (« 7 stratégies ») suggère une liste concrète d’astuces.

Mention d’un bénéfice précis

Objectif : améliorer la pertinence et susciter l’intérêt avec un titre qui pointe un résultat concret.

  • Exemple d’objet : « Doublez vos leads en 6 semaines : la méthode Ediware »
  • Pourquoi ça marche : la promesse est claire (« doublez vos leads »), le délai est court (« 6 semaines ») et la mention « méthode Ediware » crédibilise le tout.

Ces différents exemples démontrent l’impact d’une approche précise et ciblée. Le lecteur comprend immédiatement ce qu’il va recevoir et perçoit le bénéfice qu’il pourrait en retirer. Dans chaque cas, l’objet joue son rôle d’amorce : préparer le terrain et donner envie d’ouvrir l’email.

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7 tendances stratégiques de marketing par e-mail pour 2025 : innover pour maximiser vos résultats

Le marketing par e-mail reste un outil puissant pour toucher et engager les clients. Mais les attentes évoluent, et les stratégies d’hier ne suffisent plus. En 2025, les marques devront aller au-delà des campagnes classiques pour proposer des e-mails plus personnalisés, interactifs et respectueux des préférences des abonnés.

L’intelligence artificielle 🤖, le design inclusif 🌍 et l’engagement éthique ✅ joueront un rôle clé dans cette transformation. Face à des consommateurs plus exigeants et à des réglementations sur la protection des données toujours plus strictes, il devient essentiel d’innover tout en renforçant la confiance et la proximité avec son audience.

Découvrez dans cet article les 7 grandes tendances qui façonneront l’e-mail marketing en 2025 et comment les appliquer pour améliorer vos campagnes 📈.

1. L’IA pour créer du contenu pertinent et engageant

Rédiger un e-mail percutant demande du temps et de la créativité. Trouver les bons mots, structurer le message et capter l’attention du lecteur n’est pas toujours évident. C’est là que l’intelligence artificielle devient un véritable atout ✍️🤖.

💡 Un gain de temps dans la création de contenu

L’IA peut proposer des idées de sujets, formuler des phrases percutantes et structurer un e-mail en quelques secondes. Elle aide à surmonter le manque d’inspiration et permet d’obtenir rapidement une base solide sur laquelle travailler.

❤️ Des e-mails plus impactants et mieux ciblés

Grâce à son analyse de grandes quantités de données, l’IA peut identifier les styles d’écriture qui fonctionnent le mieux et suggérer des formulations adaptées à votre audience. Elle aide à :
✅ Trouver des accroches efficaces qui captent l’attention dès l’objet de l’e-mail. 
✅ Rédiger des messages clairs, fluides et adaptés aux attentes des destinataires.
✅ Tester différentes versions d’un contenu pour voir lequel génère le plus d’engagement.

🎯 Allier IA et créativité humaine pour des e-mails performants

L’IA est un outil puissant, mais elle ne remplace pas la sensibilité et l’intuition humaines. L’idéal est de l’utiliser comme un assistant qui facilite la rédaction tout en laissant la touche finale à l’humain. Cela permet de produire des e-mails plus engageants, plus rapidement, tout en conservant une véritable identité de marque.

❤️ Comment garder une approche humaine et authentique ?

Même automatisé, un e-mail doit donner l’impression qu’il est adressé personnellement à son destinataire. Pour cela :

  • Utilisez un ton naturel et engageant 🗣️.
  • Ajoutez le prénom du destinataire pour créer un lien plus personnel.
  • Encouragez les réponses en évitant les adresses no-reply.

👉 Avec l’IA, la création de contenu devient plus fluide et efficace, sans sacrifier la qualité ni la personnalisation.

2. Scénarios avancés des parcours clients ⚙️

En 2025, la mise en place des sequences d’email marketing atteindra un niveau de sophistication jamais vu. Les simples réponses automatiques laisseront place à des scénarios multi-étapes et adaptatifs, capables de guider chaque utilisateur tout au long de son parcours client 🛤️.

Points clés :

  • Cartographie intelligente des parcours 🗺️ : Grâce aux plateformes d’automatisation, les entreprises pourront concevoir des workflows qui s’adaptent aux actions des clients (clics, abandons de panier, téléchargements, etc.).
  • Réponses comportementales 🕵️ : Les systèmes analyseront en continu les interactions des utilisateurs pour envoyer des e-mails parfaitement adaptés, comme un rappel d’abandon de panier avec une remise spécifique.
  • Personnalisation temporelle ⏰ : En utilisant des données sur les fuseaux horaires, les préférences de navigation et les habitudes d’ouverture, les campagnes pourront atteindre les utilisateurs au moment idéal pour maximiser les taux d’ouverture.

Exemple concret :

Un utilisateur ajoute un produit à son panier, mais quitte le site sans finaliser l’achat. Voici un scénario automatisé en trois étapes :

  1. J+1 : Un e-mail de rappel personnalisé avec une photo du produit.
  2. J+3 : Un e-mail incluant un code promo limité dans le temps pour inciter à l’achat.
  3. J+7 : Une suggestion de produits complémentaires si l’utilisateur n’a toujours pas acheté.

Chaque e-mail est envoyé automatiquement en fonction du comportement de l’utilisateur, sans intervention humaine.

Chiffres clés :

  • Les campagnes automatisées génèrent en moyenne 320 % de revenus supplémentaires par rapport aux e-mails standards (source : Campaign Monitor).
  • Les workflows multi-étapes augmentent le taux de conversion de 50 % à 100 %, selon une étude de Salesforce.

Grâce à des scénarios d’automatisation avancés, votre stratégie d’e-mailing deviendra plus réactive et mieux alignée sur les attentes de vos clients, tout en réduisant le temps consacré aux tâches manuelles.

3.L’e-mail interactif : rendre la communication plus engageante

Les e-mails ne sont plus seulement des messages statiques 📩. Aujourd’hui, ils deviennent de véritables outils interactifs qui captent l’attention et encouragent l’action.

🎬 Intégrer des vidéos pour capter l’attention

L’image d’un lecteur vidéo 🎥 avec un bouton play est un excellent moyen d’inciter les abonnés à cliquer. Cette approche permet de :
Présenter un produit ou un service en quelques secondes.
Partager un tutoriel rapide pour guider l’utilisateur.
Mettre en avant un témoignage client authentique.

🔹 Exemple concret : Un e-mail avec une miniature de vidéo montrant un bouton play. Lorsqu’on clique, on est redirigé vers la vidéo sur YouTube, une landing page ou un site e-commerce.

💡 Pourquoi ça marche ?

  • Les vidéos sont plus engageantes 🎥 : Elles retiennent l’attention plus longtemps qu’un texte.
  • Elles augmentent le taux de clics 👆 : Les abonnés sont plus enclins à interagir.
  • Elles expliquent mieux qu’un simple texte 📖 : Idéal pour les lancements de produits ou démonstrations.

Autres éléments interactifs à intégrer

En plus des vidéos, d’autres formats rendent vos e-mails plus engageants :
📊 Sondages pour recueillir des avis en un clic.
📅 Boutons de prise de rendez-vous pour simplifier la planification.
🛍️ Liens vers des produits personnalisés pour une expérience sur mesure.

👉 En rendant vos e-mails plus interactifs, vous captez mieux l’attention de vos abonnés et boostez leur engagement 🚀.

4. Approches centrées sur une personnalisation respectueuse et éthique 🎯

La personnalisation des e-mails sera plus essentielle que jamais, mais elle devra s’appuyer sur des pratiques responsables pour gagner la confiance des utilisateurs. Les marques qui maîtriseront l’art de personnaliser tout en respectant les préférences et le contrôle des utilisateurs se démarqueront.

Points clés :

  • Données fournies par l’utilisateur 📊 : Mettez l’accent sur le zero-party data, où les informations sont directement partagées par l’utilisateur via des sondages ou des formulaires intégrés.
  • Préférences personnalisables ✉️ : Offrez la possibilité de définir les types de contenus et la fréquence des envois. Les utilisateurs apprécient davantage les e-mails qu’ils ont configurés eux-mêmes.
  • Confiance grâce à la transparence 🤝 : Soyez clair sur l’utilisation des données et adoptez un ton rassurant. Par exemple, mentionnez que les informations collectées servent exclusivement à améliorer l’expérience utilisateur.

Exemple concret :

Un détaillant de vêtements envoie un e-mail demandant aux clients leurs préférences en matière de styles ou de marques. Ces informations sont ensuite utilisées pour proposer des recommandations personnalisées lors des prochaines campagnes, augmentant ainsi la pertinence des e-mails.

Impact :

Une personnalisation éthique :

  • Augmente l’engagement 📈 : Les utilisateurs sont plus enclins à ouvrir et à interagir avec des contenus adaptés à leurs intérêts.
  • Renforce la fidélité ❤️ : En respectant les attentes, les marques bâtissent une relation de confiance durable.
  • Améliore les conversions 💰 : Les contenus pertinents génèrent naturellement davantage de clics et de ventes.

En combinant personnalisation et respect des préférences des utilisateurs, les entreprises allient efficacité et éthique, une stratégie indispensable pour cette année.

5. Accessibilité accrue : des e-mails inclusifs pour tous 🌐

Maintenant, l’inclusivité deviendra un critère clé dans la conception des campagnes d’e-mail marketing. Les marques devront s’assurer que leurs e-mails soient accessibles à tous les utilisateurs, y compris ceux ayant des limitations visuelles, auditives ou cognitives. Cette démarche, au-delà de son aspect éthique, élargit l’audience et optimise l’impact des campagnes.

Points clés :

  • Design inclusif 🎨 : Utilisez des polices de caractères lisibles, des contrastes élevés et des tailles de texte adaptatives pour améliorer l’expérience des utilisateurs malvoyants.
  • Descriptions alternatives (alt text) 🖼️ : Fournissez des descriptions claires et utiles pour les images afin qu’elles soient compréhensibles via des lecteurs d’écran.
  • Structure optimisée 📋 : Privilégiez une hiérarchie logique avec des titres clairs (H1, H2, etc.) et évitez les longs blocs de texte pour faciliter la navigation.

Exemple concret :

Une campagne d’e-mail propose :

  • Un design avec des boutons larges et contrastés pour un clic facile.
  • Des textes descriptifs comme : « Cliquez ici pour voir notre nouvelle collection de printemps. » au lieu d’un simple « Cliquez ici ».
  • Une version adaptée pour les lecteurs d’écran, permettant aux utilisateurs malvoyants d’entendre une description précise du contenu.

Impact :

  • Élargissement de l’audience 🌍 : Les e-mails accessibles touchent un public plus large, notamment les personnes en situation de handicap.
  • Engagement accru 📈 : Des contenus clairs et inclusifs augmentent les chances de clics et d’interactions.
  • Conformité légale et éthique ✅ : Respectez les normes internationales (comme les WCAG) tout en renforçant l’image de marque.

Investir dans l’accessibilité, c’est non seulement respecter vos utilisateurs, mais aussi maximiser l’efficacité de vos campagnes dans un environnement digital inclusif.

6. Intégration omnicanal pour une expérience client fluide 🔗

Dorénavant, le marketing par e-mail ne fonctionnera plus en silo. Les marques les plus performantes intégreront leurs campagnes d’e-mails dans des stratégies omnicanales, offrant une expérience client cohérente et harmonisée à travers tous les points de contact digitaux.

Points clés :

  • Synchronisation des canaux 🔄 : Combinez e-mails, SMS, réseaux sociaux, notifications push et applications mobiles pour un message unique et homogène. Par exemple, un rappel d’abandon de panier peut être suivi par une notification push ou une publicité ciblée sur les réseaux sociaux.
  • Personnalisation cross-canal 🎯 : Utilisez les données des interactions sur un canal (ex. : clics sur une publicité Facebook) pour personnaliser les contenus sur un autre canal, comme l’e-mail.
  • Expérience utilisateur unifiée 🌟 : Assurez-vous que les promotions, messages et offres soient cohérents sur tous les canaux pour éviter la confusion et renforcer l’efficacité des campagnes.

Exemple concret :

Un utilisateur consulte un produit sur un site d’e-commerce. La stratégie omnicanale se décline ainsi :

  1. E-mail : Envoi d’une recommandation personnalisée avec un lien vers le produit consulté.
  2. Notification push : Un rappel du panier abandonné avec une promotion spéciale.
  3. Réseaux sociaux : Publicité retargeting sur Instagram pour le produit.

Chaque interaction est connectée et adaptée au comportement de l’utilisateur pour maximiser les conversions.

Impact :

  • Taux de conversion amélioré 💰 : Les utilisateurs exposés à des messages coordonnés sur plusieurs canaux sont plus enclins à passer à l’action.
  • Engagement renforcé ❤️ : Une expérience client fluide et personnalisée génère davantage de fidélité.
  • Optimisation des ressources 📊 : En intégrant les données et les outils, vous réduisez les redondances et maximisez la portée de vos campagnes.

L’intégration omnicanale n’est pas seulement une tendance, mais une nécessité pour répondre aux attentes des consommateurs modernes, qui souhaitent une expérience sans couture entre les canaux.

7. Pratiques écoresponsables dans le marketing par e-mail 🌱

En 2025, les consommateurs attendront des marques qu’elles adoptent des pratiques respectueuses de l’environnement, y compris dans leurs campagnes d’e-mail marketing. Les entreprises devront repenser la conception et l’envoi de leurs e-mails pour réduire leur empreinte écologique tout en mettant en avant leurs engagements responsables.

Points clés :

  • Optimisation du poids des e-mails 📨 : Réduisez la taille des fichiers en optimisant les images, en limitant les animations lourdes et en utilisant un code HTML/CSS plus léger.
  • Design minimaliste 🎨 : Préférez des designs épurés qui consomment moins de ressources numériques et se chargent rapidement, même avec une connexion limitée.
  • Mise en avant des initiatives durables 🌍 : Intégrez dans vos e-mails des informations sur vos actions en faveur de l’environnement (emballages écologiques, programmes de compensation carbone, etc.).

Exemple concret :

Une marque de mode envoie une campagne avec :

  • Des images compressées et un design léger pour réduire l’impact énergétique.
  • Une bannière expliquant que chaque achat contribue à financer un projet de reforestation.
  • Un lien vers un rapport d’impact montrant leurs progrès en matière de durabilité.

Impact :

  • Amélioration de l’image de marque 🌟 : Les consommateurs privilégient les entreprises engagées dans des démarches responsables.
  • Réduction de l’empreinte carbone 🌿 : Des e-mails optimisés consomment moins d’énergie lors de leur stockage et de leur envoi.
  • Augmentation de la fidélité 🤝 : Un engagement environnemental sincère renforce la relation avec les clients soucieux des questions écologiques.

Adopter des pratiques écoresponsables dans vos campagnes d’e-mails ne répond pas seulement aux attentes des consommateurs modernes, mais contribue aussi à un avenir plus durable.

Conclusion

Le marketing par e-mail continue d’évoluer, et les entreprises qui sauront s’adapter aux nouvelles attentes de leurs abonnés tireront leur épingle du jeu. Personnalisation, interactivité, respect des données et accessibilité seront les clés du succès.

Adopter ces tendances, c’est offrir des e-mails plus engageants, plus pertinents et mieux intégrés à une stratégie digitale globale. L’objectif ? Créer une relation de confiance avec votre audience et maximiser vos résultats.

📩 À vous de jouer ! Expérimentez, testez et optimisez vos campagnes pour rester à la pointe du marketing par e-mail en 2025 🚀.

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Conseils emailing email-marketing B2B

La structure idéale d’une équipe d’email marketing 💌

L’email marketing reste une des stratégies les plus rentables du marketing digital. De nombreuses industries, du B2B à l’e-commerce, en tirent un ROI significatif. Cependant, obtenir ces résultats nécessite une structure d’équipe solide, avec des rôles bien définis pour concevoir et exécuter des campagnes performantes.

Voici les rôles essentiels dans une équipe d’email marketing, avec des conseils adaptés même aux petites entreprises. 📊

Le stratège en email marketing 🧠

Le stratège élabore des campagnes qui s’alignent sur les objectifs marketing globaux tout en répondant aux besoins spécifiques des audiences cibles. Il maîtrise :

  • La segmentation avancée pour des campagnes ultra-ciblées. 🎯
  • Les workflows d’automatisation qui optimisent l’engagement des leads.
  • L’analyse des CTA pour maximiser les taux de clics.

En tant que point central de la stratégie, il crée des briefs clairs et reste disponible pour accompagner l’équipe à chaque étape.

Le gestionnaire de projets et de flux de travail 📅

Le gestionnaire de projets transforme les idées stratégiques en actions concrètes :

  • Organisation des rôles dans des workflows clairs. 🛠️
  • Gestion des deadlines via des outils comme Trello, Asana ou Monday.com. ⏱️
  • Coordination efficace pour éviter les goulets d’étranglement.

Son rôle est crucial pour garantir une exécution fluide et ponctuelle des campagnes.

Le copywriter ✍️

Un bon contenu est au cœur de toute campagne d’email marketing. Le copywriter excelle dans :

  • La rédaction d’objets d’e-mails captivants pour booster les taux d’ouverture. 📬
  • La personnalisation dynamique du contenu grâce à des balises comme {FirstName}. 🔑
  • L’optimisation des messages pour inciter les destinataires à cliquer sur le CTA.

Il travaille en étroite collaboration avec le stratège et le designer pour produire des contenus engageants et adaptés à la cible.

Le designer d’e-mails 🎨

Le design joue un rôle clé pour capter l’attention et transmettre le message efficacement. Le designer maîtrise :

  • La conception de templates réactifs compatibles avec tous les appareils. 📱
  • L’utilisation des couleurs et typographies pour renforcer l’identité de la marque. 🔵🟡
  • L’intégration d’éléments visuels percutants (GIFs, icônes, images) qui améliorent l’expérience utilisateur.

Il collabore directement avec le développeur pour assurer une parfaite intégration des visuels dans les plateformes d’email marketing.

Le développeur d’e-mails 💻

Le développeur est indispensable pour la partie technique :

  • Création de templates HTML/CSS conformes aux standards des clients de messagerie (Outlook, Gmail, etc.). 📤
  • Gestion des tests de rendu multi-plateformes via des outils comme Litmus ou Email on Acid. 🔍
  • Optimisation des temps de chargement et des taux de délivrabilité. 🚀

Il garantit une expérience utilisateur homogène et résout rapidement tout problème technique.

L’analyste en email marketing📈

L’analyste mesure et optimise les performances des campagnes. Ses responsabilités incluent :

  • L’analyse des KPIs clés : taux d’ouverture, de clics, de conversion, et désabonnements. 📊
  • La mise en place de tests A/B pour évaluer les performances des objets d’e-mails ou des CTA. 🧪
  • Le reporting automatisé via des dashboards (ex. : Google Data Studio). 📃

Grâce à ses analyses, l’équipe peut ajuster les stratégies et maximiser le ROI.

Le responsable d’email marketing 🤝

Le responsable coordonne l’ensemble de l’équipe et veille à l’intégration fluide de l’email marketing avec d’autres canaux (SEO, réseaux sociaux, etc.). Ses missions :

  • Superviser les processus internes et réduire les frictions entre les équipes. 🚦
  • Gérer les intégrations CRM et ESP pour un flux de données optimisé. 🔗
  • Partager des rapports avec les autres départements pour une vision globale. 📤

Ce rôle est essentiel pour assurer une cohérence entre les actions de l’équipe et les objectifs de l’entreprise.

L’importance de l’automatisation 🤖

Dans les petites équipes, où plusieurs rôles peuvent être combinés, l’automatisation devient cruciale pour :

  • Segmenter automatiquement les audiences en fonction de leurs comportements. 📂
  • Créer des flux d’e-mails personnalisés adaptés aux actions des utilisateurs. 🔄
  • Réaliser des tests A/B automatisés pour optimiser les performances en temps réel. ⚡
  • Générer des rapports détaillés pour évaluer l’impact des campagnes. 📊

L’automatisation réduit la charge de travail manuelle et permet aux équipes de se concentrer sur des tâches à forte valeur ajoutée.

Conclusion

Un bon email marketing repose sur une équipe structurée et des outils performants. En combinant des rôles clairement définis avec des solutions d’automatisation avancées, même les plus petites entreprises peuvent obtenir des résultats exceptionnels. 💼📩

Prêt à optimiser votre stratégie ? Testez des solutions comme Optimizely Content Marketing Platform pour simplifier la production et maximiser votre efficacité. 🚀